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© AFP/Thierry Zoccolan
L'attaquant stéphanois Pierre-Emerick Aubameyang (d) lors du match de Coupe de France contre Lorient, le 16 avril 2013 à Saint-Etienne
Récupérer et digérer, tels sont les maître-mots de l'entraîneur Christophe Galtier après la première défaite en 2013 de Saint-Etienne contre Lorient à domicile en Coupe de France (2-1), mardi, à cinq jours de la finale de la Coupe de la Ligue.
Ce revers dans le Chaudron est le premier après 17 rencontres sans défaite toutes compétitions confondues, mais il est peut-être un mal pour un bien pour alléger le calendrier des Verts, notamment en vue d'une fin de championnat qui s'annonce ardue pour l'ASSE après la finale de samedi.
La semaine prochaine, les Stéphanois, après avoir affronté Ajaccio en match en retard le mercredi, iront jouer à Lyon pour le fameux derby. Mais ils iront aussi à Lille pour la dernière journée après avoir reçu Marseille huit jours auparavant. Hormis l'ACA, ce sont tous des prétendants pour le podium auquel "Sainté" aspire.
"Ca fait bizarre de perdre mais, quelque part, ce sera peut-être un mal pour un bien", reconnaît l'attaquant Pierre-Emerick Aubameyang qui avait égalisé à un quart d'heure de la fin (1-1).
"On ne sera pas arrivé +tranquilles+ pour la finale. Je ne pense pas que cela altère notre confiance. Nous savions qu'un jour ou l'autre, nous perdrions un match. C'est fait et il faut vite relever la tête", dit "PEA".
"Il faudra beaucoup de jus samedi pour repartir de plus belle. J'espère que chacun de nous gravera son nom au palmarès du club", ajoute-t-il.
La fin de cette invincibilité arrive-t-elle au mauvais moment ? "Ou au bon", rétorque Galtier. "Peut-être une autre série va-t-elle redémarrer samedi ?"
"Toute défaite laisse des traces et ce sera tout le travail de la préparation mentale de la finale de vite évacuer cette déception et cette frustration pour se revigorer à l'approche du rendez-vous de samedi", insiste toutefois Galtier témoignant de "la tristesse du vestiaire".
"Une défaite reste une défaite et il ne faut pas l'accepter. J'ai senti le groupe très déçu de l'élimination. Est-ce que c'est un bon signe ? Je n'en sais rien, mais cela veut dire que les joueurs n'aiment pas perdre et nous ferons tout pour ramener le trophée samedi", analyse-t-il.
© AFP/Francois Lo Presti
L'entraîneur de Saint-Etienne Christophe Galtier lors du match de L1 à Valenciennes, le 12 avril 2013
Gestion globale
L'entraîneur assume sa composition d'équipe contre Lorient qui entrait dans sa gestion "globale".
Hormis le gardien Stéphane Ruffier, aucun joueur susceptible d'être aligné samedi contre Rennes au Stade de France n'a joué la totalité du match face aux Merlus.
Ainsi, Yohan Mollo, Brandao, qui faisait sa rentrée après deux matches de suspsension, et Fabien Lemoine sont sortis avant la fin, alors que Pierre-Emerick Aubameyang et Renaud Cohade, étaient remplaçants. D'autres n'étaient pas sur la feuille de match comme Loïc Perrin, François Clerc ou Jonathan Brison.
Cette défaite marque les esprits, met en alerte l'effectif et l'ensemble du club mais elle ne pourrait ne pas signifier un coup d'arrêt car la rencontre a donc été disputée avec une formation expérimentale.
Au contraire, l'état d'esprit affiché et l'amertume après cette rencontre traduit l'unité du groupe, maintenant tourné vers la Coupe de la Ligue.
En revanche, perdre cette finale pourrait casser la dynamique pour la fin du championnat avec la peur d'échouer dans la quête de qualification européenne alors qu'il restait mardi encore trois voies pour l'atteindre.