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© AFP/Jean-Christophe Verhaegen
L'attaquant suédois du Paris Saint-Germain Zlatan Ibrahimovic
(g) après son but à Nancy le 27 octobre 2012
Plus que l'affiche des 8e de finale de la Coupe de la Ligue mercredi (20h55), Paris SG-Marseille propose un tournant dans la saison des deux grands rivaux, le premier ne pouvant se permettre de lâcher une compétition dont le second, en plein coup d'arrêt, est le triple tenant.
C'est bien le PSG qui joue le plus gros dans cette deuxième confrontation entre les deux clubs en Coupe de la Ligue (victoire parisienne 3-2 au Vélodrome, en 16e de finale en 2004-2005). Quel que soit l'adversaire, une sortie de route dès les 8e de finale pour un club qui a investi plus de 100 millions d'euros cet été serait considérée comme un choc.
Et un sacré coup de semonce, surtout après l'échec à ce stade déjà la saison dernière (3-2 à Dijon), qui avait fragilisé l'entraîneur Antoine Kombouaré.
"La Coupe de la Ligue n'est pas la priorité, mais une compétition importante où nous devons faire bonne figure", a assuré mardi l'entraîneur parisien Carlo Ancelotti .
Le PSG vise en priorité le titre de champion de France, mais il se veut compétitif sur tous les tableaux, d'autant plus quand il s'agit de faire la nique à son grand rival national dans sa Coupe devenue fétiche.
"Un titre c'est un titre, je ne crache pas dans la soupe, a prévenu Sakho lundi. La gagner ce serait exceptionnel aussi, je ne dirais pas non à un titre en plus dans mon palmarès. Marseille reste Marseille. Un clasico ça ne se joue pas, ça se gagne, c'est toujours un rendez-vous particulier".
La première confrontation cette saison en championnat avait débouché sur un nul 2-2 au Vélodrome le 7 octobre, qui avait laissé davantage de regrets au PSG, amorphe en seconde période après une première où Pastore s'était révélé fantomatique. Ibrahimovic était sorti furieux du stade.
Ibra, décision "ensemble"
Depuis, Paris a détrôné l'OM en tête de la L1 et signé trois succès sans encaisser le moindre but (Reims 1-0, Dinamo Zagreb 2-0, Nancy 1-0).
Marseille, en revanche, a perdu ses deux rencontres (1-0 à Troyes en L1, 2-0 à Mönchengladbach en C3), même si le report de son match prévu dimanche soir contre Lyon en raison d'intempéries lui aura aussi permis de souffler.
Fortunes opposées également pour les deux héros du 7 octobre, chacun auteur d'un doublé: Gignac, blessé à un pied, demeure indisponible, et sera remplacé en pointe par Rémy (auteur de quatre des huit derniers buts de l'OM en Coupe de la Ligue), tandis qu'Ibrahimovic a porté son total à 12 buts en autant de matches toutes compétitions confondues.
A surveiller aussi, les retrouvailles entre Amalfitano et Matuidi, qui s'étaient accrochés le 7 octobre et seront entendus pour cela par la commission de discipline le 15 novembre, alors qu'ils y étaient initialement convoqués pour la séance de... mercredi, jour du match.
© AFP/Denis Charlet
Le défenseur de l'Olympique de Marseille Rod Fanni
le 21 octobre 2012 à Troyes
Ancelotti a décidé de ménager son gardien Sirigu et son jeune milieu Verratti. Et "Zlatan"? Une décision sera prise "ensemble" entre l'entraîneur et son joueur clef. "S'il veut jouer, il va jouer, ça veut dire qu'il est prêt", a dit le technicien italien.
Privé de Nene (pommette), Thiago Motta (dos), Lavezzi (adducteurs) et Alex (reprise), il récupère Chantôme. Sakho devrait réintégrer la charnière centrale.
Tournant pour l'OM? Il reste sur douze victoires consécutives en Coupe de la Ligue (son dernier revers remonte à septembre 2008), et une treizième lui permettrait de finir en beauté un mois d'octobre en demi-teinte, et de se relancer.
"On va la jouer à fond car on sait ce qu'elle a pu nous apporter dans le passé, assure le défenseur Fanni. L'année dernière, cela a été notre rayon de soleil de la saison. Il n'y a pas de compétition à négliger".
Côté tribunes, quelque 400 supporters marseillais sont attendus au Parc des Princes.