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© AFP/Thierry Zoccolan
L'attaquant du PSG Zlatan Ibrahimovic
(g) face au milieu stéphanois Max Alain Gradel en Coupe de la Ligue, le 27 novembre 2012 à Saint-Etienne.
Eliminé mardi de la Coupe de la Ligue par Saint-Etienne, le Paris SG a vu s'échapper l'un de ses objectifs domestiques au bout d'un match où il a manqué d'idées et d'efficacité en attaque, mais assez réussi pour que cette fois-ci personne ne se risque à parler de "crise".
. En panne d'efficacité:
Ibrahimovic-Ruffier, c'était le duel le plus attendu après un premier round conclu au Parc des Princes par le "high-kick" du Suédois sur le gardien des Verts. Cette première rencontre avait valu deux matches de suspension à "Ibra" mais il n'y a pas eu de revanche mardi dans le Chaudron. L'ancien Milanais a buté deux fois sur Ruffier en face-à-face où, une fois n'est pas coutume, il n'a pas semblé très sûr de lui (13e, 104e). Il a aussi envoyé deux coups francs en plein mur et a multiplié les gestes d'agacement à l'encontre de ses coéquipiers. Ceux-ci n'ont d'ailleurs pas été plus adroits que le Suédois, avec un Ménez sans peps et un Lavezzi vaillant mais techniquement vraiment approximatif. Seul Nene, entré à la place de Ménez, a apporté un soutien intéressant à Zlatan, mais l'efficacité clinique qui avait permis au PSG de battre Kiev et Troyes (2-0 et 4-0) à l'issue de prestations plutôt moins bonnes que celle de mardi avait disparu dans le Forez.
. En panne d'inspiration:
Carlo Ancelotti avait annoncé que la contre-attaque était actuellement la meilleure option tactique pour son équipe. Mardi, le PSG n'a pourtant pas refusé le jeu et a même pris franchement les commandes au retour des vestiaires. Mais en laissant Pastore et Verratti au repos, l'entraîneur italien a fait le choix d'un milieu de terrain très travailleur (Chantôme-Matuidi-Maxwell) mais pas forcément très imaginatif dans le jeu vers l'avant.
Il n'a manifestement pas trouvé sur son banc de quoi l'inspirer, n'effectuant qu'un seul changement (Nene pour Ménez) alors que son équipe a joué 120 minutes et qu'elle a un déplacement important samedi à Nice en Ligue 1. Le message envoyé n'est pas très rassurant pour des joueurs comme Sissoko ou Hoarau, restés sur la touche alors qu'ils auraient pu être utiles, le premier par son impact physique et le deuxième par sa taille et son jeu de tête lors de la forte domination parisienne à partir de l'heure de jeu.
. Pas de panique:
La crise avait peut-être été décrétée un peu vite par Ancelotti après la défaite face à Rennes, et mardi c'est l'option inverse de communication qui a été choisie par le staff du club parisien avec une analyse très (trop ?) positive du match.
"L'équipe a été bonne, notre jeu aussi. Je n'ai rien à dire aux joueurs. Nous sommes déçus du résultat, mais le comportement de l'équipe a été très bon. On a joué 120 minutes avec continuité et contrôle. C'est une performance qui nous donne de la confiance pour la suite", a ainsi assuré Ancelotti. "On n'a pas marqué et c'est ça l'histoire de ce match. Aujourd'hui, rien ne m'a énervé, il n'y a rien à dire sur l'équipe", a de son côté jugé le directeur sportif Leonardo.
Tour à tour décevant mais efficace, plus convaincant mais stérile, en "crise" ou en regain de confiance, ce PSG reste difficile à diagnostiquer. Prochain examen, samedi à Nice.