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© AFP/Anne-Christine Poujoulat
L'attaquant de Marseille André-Pierre Gignac fêtant un but marqué contre Toulouse en 8e de finale de la Coupe de la Ligue, le 18 décembre 2013 au stade Vélodrome
Marseille n'a pas forcé son talent pour venir à bout d'une faible équipe de Toulouse (2-1) et atteindre le tour suivant, mercredi en 8e de finale de la Coupe de la Ligue.
Après le nul obtenu dimanche (2-2) à Lyon, il s'agit de la première victoire remportée par l'entraîneur intérimaire José Anigo, qui en cas de nouveau succès dimanche face à Bordeaux lors de la 19e journée, la dernière avant la trêve, pourrait bien poursuivre l'aventure.
Grâce à deux buts inscrits en première période par le jeune Benjamin Mendy et par l'ancien Toulousain André-Pierre Gignac sur pénalty, l'OM pensait assez vite s'être mis à l'abri.
Devant un stade clairsemé où moins de 15.000 spectateurs avaient du mal à vibrer devant un spectacle très moyen, l'OM faisait cavalier seul durant cette première période.
José Anigo, qui avait clairement annoncé qu'il préférait de loin la Coupe de France à la Coupe de la Ligue, avait laissé sur le banc plusieurs titulaires dans chaque ligne, à savoir Souleymane Diawara en défense, Benoît Cheyrou au milieu et Florian Thauvin en attaque.
Dans une disposition en 4-3-3, Jacques-Alayxis Romao était accompagné au milieu par les jeunes Giannelli Imbula et Mario Lemina tandis qu'en attaque Khalifa accompagnait Payet et Gignac.
Superbement lancé par Payet entre deux défenseurs, Khalifa, gêné par la sortie rapide dans ses pieds du gardien Blondel manquait la cible.
Puis Mendy, tellement en difficulté quatre jours plus tôt face à Lyon, se montrait lui beaucoup plus efficace. Bien lancé sur le côté gauche et profitant d'une déviation de la tête de Gignac, l'ex-Havrais prenait le dessus sur le dernier défenseur toulousain Yago et venait battre de près Blondel (1-0, 13).
A la 27e minute, après une première intervention litigieuse sur Mendes, Blondel crochetait Gignac qui tentait de récupérer le ballon et l'arbitre accordait un pénalty aux Marseillais. L'ex-Toulousain se faisait justice lui-même et donnait deux buts d'avance à l'OM (2-0).
Toulouse, qui restait sur une victoire intéressante à Nantes (2-1), n'avait absolument rien montré jusque là, bien trop timoré et passif.
Mais le TFC était relancé de façon quasi inespérée sur un coup franc que Mendes déviait de la tête alors que Mandanda était sorti pour boxer la balle. Le libéro toulousain Spajic, seul à la descente du ballon, était tout heureux de le pousser dans le but vide (2-1, 42). Si dimanche à Lyon, Marseille, inexistant en première période, avait été relancée grâce une erreur de Vercoutre sur un tir anodin de Gignac, cette fois c'était Toulouse qui, sous l'eau pendant 42 minutes, surnageait à la pause.
En seconde période, malgré une belle reprise de Gignac au-dessus (63) et une faute non sifflée sur Payet qui aurait valu un penalty, le score en restait là.
L'OM poursuit donc une compétition qui lui a souvent réussi avec trois succès en autant de finales en 2010, 2011 et 2012.