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Les joueurs de l'Olympique Lyonnais célèbrent un but marqué par Yoann Gourcuff
contre Yzeure en Coupe de France au stade Montpied à Clermont-Ferrand, le 22 janvier 2014
Lyon, 6e de Ligue 1 est grand favori de la demi-finale de la coupe de la Ligue qui l'oppose à Troyes, unique rescapé de la L2 et qui a déjà éliminé deux clubs de l'élite, mercredi au stade de Gerland (20H55).
L'Olympique lyonnais, vainqueur de l'épreuve en 2001 et trois fois finaliste (1996, 2007, 2012) n'a jamais perdu à ce stade de l'épreuve, jouant, qui plus est, chaque fois à domicile.
Après une première moitié de saison manquée, l'OL est revenu dans la course à l'Europe et ne peut, surtout à une étape du Stade de France, négliger les épreuves de coupes nationales dans lesquelles il est toujours engagé pour décrocher une 18e qualification européenne consécutive.
Battu à Rennes (2-0), dimanche en championnat, Lyon a un beau challenge à relever pour se remettre de cette défaite qui a mis fin à une invincibilité de douze matches, dont six victoires consécutives depuis le début 2014, parmi lesquelles une contre l'OM en quarts de finale (2-1). Au tour précédent, l'OL avait battu Reims (3-2).
"Ça, ce n'est pas une bonne nouvelle pour nous. Cela me contrarie car notre adversaire sera d'autant plus mobilisé", craint l'entraîneur troyen Jean-Marc Furlan au sujet de la contre-performance contre le Stade rennais.
"Il n'y a rien de mieux qu'une bonne claque pour bien aborder le match suivant et il est bon aussi que celui-ci arrive très vite", souligne, de son côté, l'entraîneur lyonnais, Rémi Garde.
Ce dernier devra toutefois se passer du milieu Clément Grenier et du défenseur central Samuel Umtiti , suspendus. Le second a été exclu à Rennes.
Garde espère toutefois pouvoir compter sur Yoann Gourcuff , ménagé dimanche pour une fatigue musculaire aux adducteurs, dont il semble rétabli.
Pas d'engouement populaire à Lyon
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Les joueurs de Troyes exultent après un but marqué en Coupe de France lors du match contre Tours, le 18 décembre 2013 au stade de l'Aube
Apparemment décroché dans la lutte à l'accession, l'ESTAC, 11e en L2, vit un "moment historique", comme le décrit Furlan, et espère réaliser un troisième exploit après avoir sorti deux clubs de l'élite, Valenciennes, en 16e de finale, à l'extérieur, puis Evian/Thonon, en quarts, à domicile avec chaque fois une victoire 3-1.
Lors des deux premiers tours, les Champenois s'étaient qualifiés à l'extérieur (2-2, 5-3 t.a.b.) sur le terrain du Gazelec Ajaccio et à Nîmes (L2, 2-1) mais aussi battu Tours (L2, 3-2) en 8e de finale.
"C'est une équipe, qui comme son entraîneur, a l'habitude de la Ligue 1. Elle marque des buts et même à Gerland il faudra être à son meilleur niveau", prévient encore Garde.
"Nous n'avons rien à perdre et quelque part c'est une source de motivation. Je préfère cela que de disputer une demi-finale à la maison contre un club de National", dit de son côté Jean-Marc Furlan.
"Pour espérer, il faudra mettre de l'audace et de la folie dans la rencontre", poursuit-il, se déclarant "fier de l'engouement provoqué par cet événement autour du club et des sept bus mobilisés un soir de semaine".
Parmi les Troyens, Benjamin Nivet qui tentera de décrocher à 37 ans son premier voyage au Stade de France lors d'une carrière entamée en 1996 (279 matches de L1 et 208 de L2)
A Lyon, en revanche, c'est plutôt l'indifférence alors que la rencontre est capitale dans la saison des Lyonnais, mais l'affiche n'égale pas celles des grandes soirées de Ligue des Champions des années 2000.
Comme au tour précédent contre Marseille, 20.000 spectateurs sont espérés dans une enceinte de Gerland d'une capacité de 40.000 places.
"Mais l'engouement le plus important est d'abord celui du vestiaire", souligne Rémi Garde.