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© AFP/Franck Fife
Le milieu offensif du PSG Jérémy Ménez, auteur du second but de son équipe face à Marseille, en 8e de finale de la coupe de la Ligue, au Parc des Princes le 31 octobre 2012.
Sans son buteur star Ibrahimovic, ménagé, le Paris SG s'est qualifié mercredi pour les quarts de finale de la Coupe de la Ligue en dominant Marseille (2-0), éliminant ainsi le triple tenant qui a joué une heure à dix, et confirmant son idée de lutter sur tous les tableaux.
Le PSG en est désormais à neuf victoires en dix confrontations contre l'OM dans les coupes nationales. Il s'évite aussi un couac un an après la sortie de route à ce stade du tournoi (3-2 à Dijon). Et Carlo Ancelotti s'est même offert le luxe de donner du temps de jeu à des abonnés au banc ou aux tribunes (Camara, Hoarau, Rabiot, Tiéné et même Luyindula).
L'OM de son côté, qui met fin à sa série record de 12 succès consécutifs dans la compétition, a dû jouer une heure à dix, et peut surtout se reprocher son apathie de la première demi-heure.
Le premier affrontement en L1 le 7 octobre au Vélodrome avait débouché sur un 2-2. Le match de mercredi prolonge les trajectoires opposées, entre Paris qui a détrôné l'OM en tête de la L1 et signé trois succès sans encaisser le moindre but (Reims 1-0, Dinamo Zagreb 2-0, Nancy 1-0), quand Marseille perdait ses deux rencontres (1-0 à Troyes en L1, 2-0 à Mönchengladbach en C3).
Les deux héros du clasico en championnat étaient aussi les deux grands absents de mercredi, Gignac (blessé) et donc "Ibra". Comment le PSG allait-il faire pour ce deuxième match de la saison seulement sans "Zlatan" (12 buts en 12 matches) ?
Gameiro absent de la feuille de match, c'est Hoarau qui était titularisé pour la première fois. L'attaquant a pesé sans se procurer beaucoup d'occasions, même s'il a provoqué un penalty et placé une tête au-dessus (70e). Il reste évidemment un gouffre entre le Suédois et le Réunionnais dans l'impact physique et la qualité technique.
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Le défenseur brésilien du PSG Thiago Silva après son penalty inscrit contre Marseille en 8e de finale de la coupe de la Ligue, au Parc des Princes le 31 octobre 2012.
Mais l'impact, toute l'équipe s'y collait. D'entrée de jeu, le PSG prenait le match à son compte et exerçait une pression d'enfer, étouffant des Marseillais réduits au rang de spectateurs. Le milieu Matuidi-Bodmer-Sissoko muselait totalement la ligne Amalfitano-Valbuena-Andre Ayew. Matuidi surtout, encore une fois, fut énorme.
Et l'ouverture du score de Thiago Silva (29e), sur un penalty provoqué par Fanni, exclu, récompensait ainsi l'énergie et l'envie déployées par les Parisiens.
Dans un Parc des Princes des grands soirs question ambiance, le but du Brésilien concrétisait une première période allée crescendo, avec notamment un cafouillage dans la surface (8e) et un extraordinaire raté de Bodmer seul devant la cage vide (19e).
Mais la différence avec le 7 octobre pour le PSG, c'est que cette fois, Pastore jouait. Lui qui avait été transparent au Vélodrome au point d'être remplacé à la mi-temps se savait attendu, même si Carlo Ancelotti lui avait publiquement réitéré sa confiance mardi. Et le milieu argentin a répondu présent, dans l'engagement et la volonté de porter vite le jeu vers l'avant.
Ce n'était pas encore le grand "Flaco", mais c'est lui qui délivrait une passe en profondeur millimétrée pour Ménez qui la rendait décisive en battant Mandanda de près (50e). Le même Ménez, alerté par Bodmer, aurait pu inscrire le même but sans le retour d'Abdallah (68e).
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L'attaquant de Marseille Loïc Rémy lors du 8e de finale de la coupe de la Ligue contre le PSG, le 31 octobre 2012 au Parc des Princes.
L'OM, dépassé, faisait dans le jeu dur et avait du mal à approcher le but adverse. Une frappe enroulée de Valbuena à ras du poteau (22e) et une autre de Cheyrou captée en deux temps par Douchez (43e), et c'était tout pour la première période marseillaise.
La seconde fut du même acabit, avec une tête d'Andre Ayew à côté (47e) et un coup franc de Cheyrou sur le poteau (87e). Rémy, isolé en pointe, a erré, fantomatique, et finalement sorti à la 72e minute.
La nervosité était fragrante chez les hommes d'Elie Baup, symbolisée par le coup de coude de Jordan Ayew à Thiago Silva, sur lequel la couleur du carton du ghanéen aurait pu virer au rouge.
Après un octobre pourri, l'OM doit se relancer dimanche en L1 à Ajaccio. Le PSG, lui, tentera d'accroître son avance en recevant Saint-Etienne dès samedi.