Happy Birthday : |
Le PSG aura une obligation de résultat et de rebond mardi à Saint-Etienne en quart de finale de la Coupe de la Ligue, alors que la débâcle de samedi à Bastia (4-2) a fragilisé l'entraîneur Laurent Blanc et confirmé un problème mental.
"On avait l'adversaire dans notre gueule, il ne fallait pas le lâcher. Si à la moindre difficulté tu lâches, ça veut dire qu'il y a un problème mental. Ca se règle collectivement mais ça peut prendre un peu de temps", a confié l'entraîneur.
Laurent Blanc n'a même pas essayé de tourner autour du pot lundi en conférence de presse: oui, il y a un problème mental au PSG, désormais 4e seulement en Ligue 1 et qui mardi à Geoffroy-Guichard défendra son titre en Coupe de la Ligue face à des Verts (3e) qu'ils voient désormais de derrière.
"Après Bastia on n'était pas content, on était en colère. Est-ce que c'est une chance de rejouer trois jours après ? Je pense que oui. Il y a eu peu de temps pour rebondir mais je pense qu'on peut réellement rebondir", a déclaré Blanc.
Il faut dire que le technicien parisien se retrouve plus que jamais en première ligne. Soutenu par ses dirigeants lorsqu'il a annoncé plus de rigueur après une première partie de saison trop moyenne, il doit maintenant trouver les mots pour réveiller des cadres dont certains ont encore lourdement failli en Corse.
"Dès qu'il y a un grain de sel, ça se transforme en catastrophe. On a pourtant assez de joueurs expérimentés pour être rassurants et faire en sorte qu'on puisse gagner le match", a estimé Blanc.
- 'Le mental c'est plus compliqué' -
"Mais quand ça touche à la tête, attention, personne n'est à l'abri. Quand c'est technique ou tactique, l'entraîneur et les joueurs peuvent y remédier. Quand ça touche le mental, c'est plus compliqué. Les gens sont différents, parfois très différents. C'est plus compliqué pour un entraîneur", a-t-il ajouté.
L'ancien sélectionneur des Bleus a tout de même mis ses joueurs face à leurs responsabilités. "Le staff assume, on l'a toujours fait. Après, il faut qu'arrive la prise de conscience des joueurs. Il faudrait qu'elle arrive. Quand les joueurs sont très bons, on leur tresse des louanges. Quand c'est moins bien, on dit que le discours de l'entraîneur ne passe plus."
Face à des Stéphanois qui leur posent régulièrement des problèmes depuis deux ans et qui depuis début octobre n'ont perdu que deux de leurs 20 matches, les Parisiens, toujours sans les punis Cavani et Lavezzi, vont en tous cas devoir hausser le ton.
En Coupe de France face à Montpellier (victoire 3-0), ils avaient su le faire et un succès sur la pelouse des Verts pourrait relancer la thèse de l'accident à Bastia.
"On doit se réveiller", a déclaré Ibrahimovic en quittant le stade Armand-Cesari. S'ils ne le font pas à Saint-Etienne, ils mettraient une pression considérable sur les épaules de leur entraîneur, alors que les noms de Fabio Capello et Leonardo, qui sont parmi les rares recours envisageables, ont déjà ressurgi.
Et la rencontre de dimanche au Parc contre Evian-Thonon pourrait alors prendre des airs de match de la dernière chance pour le Président.