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Le défenseur d'Evian Cedric Mongongu (D) face au Guingampais Mustapha Yatabare (G) lors d'un match de Coupe de la Ligue, le 30 octobre 2013 à Guingamp
Mené 1 à 0 à la mi-temps, l'Evian-TG a renversé Guingamp au Roudourou (2-1) et s'est qualifié pour la première fois pour les 8e de finale de la Coupe de la Ligue, mercredi.
Les deux changements opérés par Pascal Dupraz à la pause ont dynamisé une équipe savoyarde menée sur le sixième but de la saison toutes compétitions confondues de Yatabaré, qui a repris de la tête une remise de Langil après un centre d'Alioui (25), intenable (13, 16).
Mais les remplacements de Djakaridka Koné par Tié Bi et de Ruben par Sougou ont eu un effet immédiat: après deux occasions (51), l'Evian-TG a fini par égaliser logiquement par un petit lob de Sougou, bien lancé par Cambon (56).
Le même Cambon a donné l'avantage aux Savoyards 10 minutes plus tard en reprenant de près une puissante frappe d'Ehret après un centre-tir de Nistor dévié sur sa barre par Ndy Assembé (68).
"On n'a pas voulu jouer en première mi-temps. En deuxième ils se sont concentrés sur le football de Croix de Savoie (l'un des clubs à l'origine de la création de l'ETG, ndlr), positif, tourné vers l'avant avec une prise de risques, une volonté de tous les instants et l'âpreté à défendre tous ensemble. A partir de là cela donne un autre visage de notre club, celui qu'on ne devrait jamais perdre", a affirmé Dupraz.
Guingamp, spécialiste des renversements de situations à domicile, dont samedi dernier contre Ajaccio (2-1 après avoir été mené jusqu'à la 86e), a ensuite poussé pour arracher la prolongation.
Mais M. Lesage a logiquement refusé à Yatabaré un but pour une faute préalable de Mustapha Diallo sur le gardien savoyard Hansen (80), Yatabaré a ensuite vu sa tête s'écraser sur la barre (84) et Hansen a capté une tête de Douniama (90+1).
Et l'Evian-TG, battu sur sa pelouse le 19 octobre par les Bretons (2-1), a finalement pris sa revanche et préparé au mieux la réception de Toulouse samedi en L1, cruciale pour le maintien.
Jocelyn Gourvennec, entraîneur de Guingamp, a regretté "le gros trou d'air de 10 minutes en début de deuxième période". "On a été absents, en réaction, pas actifs. Cela a été mieux après l'entrée de Mathis qui a stabilisé le milieu mais on a quand même pris le deuxième", a-t-il ajouté.
L'EAG, a contrario bien placé en Championnat (5e) après trois victoires de rang, essaiera de repartir de l'avant à Lyon, toujours samedi.