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Le nouvel entraîneur de Nantes Sergio Conceiçao lors du match de Coupe de la Ligue face à Montpellier, le 13 décembre 2016 à La Beaujoire
Après trois matches à l'encéphalogramme plat, Nantes a redonné des signes de vie pour la première de son nouvel entraîneur, Sergio Conceiçao, en éliminant Montpellier (3-1) en huitième de finale de la Coupe de la Ligue, mardi.
La Beaujoire sonnait un peu creux en début de match, en raison de la programmation de la rencontre d'une part, mais aussi de l'appel au boycott lancé par le groupe des supporters de la Brigade Loire.
Mais à la 64e ce sont bien des "merci Sergio (Conceiçao), mercie Sergio !" qu'on entendait distinctement descendre des tribunes.
Des vivats qui contrastaient avec les sifflets dès que le visage du président Waldemar Kita apparaissait sur l'écran géant du stade.
Des vivats qui en disaient long surtout sur le gouffre qu'il y avait entre l'équipe fantomatique vue contre Lille (0-0), Lyon (0-6) ou Guingamp (0-2) et celle, encore très perfectible mais concernée et appliquée, vue mardi soir.
"Au niveau de l'esprit, de l'ambition, c'était magnifique, aussi l'unité de l'équipe. C'est encourageant pour eux, parce qu'ils ont des qualités et c'est important de bien utiliser les qualités de chacun au service de l'équipe", s'est réjoui le technicien portugais après le match
Jouant en passe courte au sol, prenant le temps de bien construire ses offensives, et assez solide derrière, Nantes a logiquement pris le meilleur sur Montpellier, il est vrai assez faible.
"Je pense qu'aujourd'hui c'est plus Montpellier qui a perdu que Nantes qui a gagné. Mais eux ont fait ce qu'il fallait faire, des choses simples, sans être flamboyants, mais nous, même les choses simples, on ne les a pas réussies", a déploré Frédéric Hantz, lucide, après le match.
- certains relâchements défensifs -
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La joie de l'Argentin Emiliano Sala, buteur contre Montpellier, félicité par son coéquipiers Amine Harit, le 13 décembre 2016 à La Beaujoire
Toujours est-il qu'un doublé d'Emiliano Sala et un but de Mariusz Stepinksi qui permettront aux Canaris de voir les quarts, dans un mois presque jour pour jour.
L'Argentin a fait jouer son âme de buteur pour ouvrir le score d'une frappe déviée par Congré (1-0, 18) et sur une tête insuffisamment déviée par les jambes Jonathan Ligali (2-1, 43), après un beau débordement de Jules Iloki.
Iloki qui a aussi donné la passe décisive à Stepinski, d'un centre au cordeau dévié par l'avant-centre polonais au premier poteau, sous le ventre de Ligali (3-1, 62).
Nantes pourra regretter un petit manque de réalisme sur une reprise trop enlevée de Sala devant le but vide (10), comme Gillet en seconde période (56), ou sur une reprise de volée d'Amine Harit, seul au deuxième poteau, repoussée par Ligali (67).
Conceiçao aura sans doute aussi à coeur de corriger certains relâchements défensifs, notamment le manque d'agressivité flagrant qui a permis à Kévin Bérigaud de s'approcher tranquillement à 22 mètres sur la gauche pour enrouler sa frappe dans la lucarne opposée et égaliser provisoirement (1-1, 36).
Nantes réussit en tout cas très bien en Coupe de la Ligue, puisque le tour précédent, contre Angers (2-1), avait déjà été l'un de leurs meilleurs matches de la saison.
Il faudra confirmer vendredi en championnat. Ça tombe bien, l'adversaire s'appelle Angers.