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© AFP/Kenzo Tribouillard
Le milieu du Paris SG Nene lors de la victoire contre Troyes (4-0), le 24 novembre 2012 à Paris.
Le Paris SG s'attaque à un très gros morceau en quart de finale de la Coupe de la Ligue, mardi à Geoffroy-Guichard (20h55) où il tentera de confirmer son renouveau et d'effacer l'affront subi en Championnat face aux mêmes Stéphanois, il y a trois semaines au Parc des Princes (2-1).
Le leader de la Ligue 1 contre le 3e, une légende du football français face à la puissance montante: c'est une affiche alléchante qui est proposée aux habitués du Chaudron. Mais il s'agira surtout d'un énième test grandeur nature pour des Parisiens encore loin d'être souverains.
Certes, le large succès en L1 contre Troyes (4-0), samedi, a pansé les plaies d'une équipe qui restait sur 3 matches sans victoire dont un humiliant revers au Parc contre 9 Rennais (2-1). Mais la prestation d'ensemble du club de la capitale, encore sauvé par le génie d'Ibrahimovic (2 buts, deux passes décisives), n'a pas dissipé tous les doutes.
Paris n'a surtout pas oublié le mauvais coup joué par les Stéphanois, le 3 novembre, et l'exclusion de sa superstar suédoise, prélude à une période de doute, voire de "crise", selon Carlo Ancelotti . C'est donc avec une certaine méfiance qu'il se rend dans le Forez.
"Saint-Etienne est l'équipe qui possède la meilleure condition en France, ce sera un match très difficile, mais pas une revanche, a estimé lundi l'entraîneur italien. Nous devrons faire un très bon match pour gagner. En championnat, nous n'avions pas eu d'équilibre et on avait été en danger en contre-attaque. Il faudra rester en place et chercher à limiter les qualités de l'attaque adverse."
Paris devra en premier lieu avoir un oeil sur Aubameyang, meilleur buteur stéphanois en L1 (8 réalisations) et son bourreau au Parc des Princes. Plus globalement, Ancelotti, conscient des limites de son équipe, compte revenir à plus de pragmatisme et abandonner ses ambitions dans le jeu pour tout miser sur la défense et la contre-attaque, ses deux points forts. Une tactique qui a fonctionné à merveille face aux faibles Troyens.
© AFP/Philippe Merle
Le milieu de Saint-Etienne Romain Hamouma célèbre son but lors de la victoires des Verts contre Valenciennes, le 23 novembre 2012 à Saint-Etienne.
"Nous devons utiliser nos qualités et aujourd'hui, la qualité évidente de l'équipe est un bon équilibre défensif et la contre-attaque", a-t-il admis.
Le technicien parisien n'a en tout cas aucune intention de galvauder l'épreuve et alignera "la meilleure équipe pour gagner" mais sans Javier Pastore , qui paye visiblement un rendement nettement insuffisant comparé au prix de son transfert à l'été 2011 (42 millions d'euros).
Ancelotti a sûrement à l'esprit le précédent fâcheux de 2011, l'élimination du PSG en 8e de finale de la Coupe de la Ligue à Dijon (3-2) en octobre ayant grandement fragilisé la situation d'Antoine Kombouaré, limogé deux mois plus tard.
Quelques jours après la visite au Camp des Loges et au Parc des Princes du Prince héritier du Qatar, une sortie de route à Saint-Etienne ne serait donc pas de très bon goût.
Côté stéphanois, le souvenir de l'exploit à Paris est encore dans toutes les têtes. Mais pas question de se laisser griser au moment où le club aux 10 titres de champion (un record) effectue un retour remarqué au premier plan.
"A Paris, nous avions livré un très gros match et il va falloir rééditer au moins cette performance pour espérer quelque chose. Peut-être même faudra-t-il faire encore plus", a ainsi déclaré le milieu Fabien Lemoine.