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L'attaquant uruguayen du Paris SG, Edinson Cavani , célèbre l'un de ses deux buts inscrits contre Saint-Etienne lors des 8e de finale de la Coupe de la Ligue au Parc des Princes le 18 décembre 2013

Double buteur mercredi face à Saint-Etienne en Coupe de la Ligue (2-1 a.p.), l'Uruguayen du Paris SG Edinson Cavani a encore exposé au Parc des Princes son profil atypique, celui d'un attaquant capable de rester clinique devant le but malgré une invraisemblable débauche d'énergie.

A la 118e minute de jeu mercredi, la quasi-totalité des 22 joueurs de ce PSG - Saint-Etienne étaient en souffrance. Bayal boitait bas, Verratti combattait ses crampes la chaussette baissée jusqu'à la cheville et Rabiot, grimaçant, multipliait les étirements.

Cavani, lui, après un match titanesque où il n'aura cessé de courir, avait encore la force de s'arracher pour aller chercher au deuxième poteau un centre de Ménez et la justesse et la lucidité nécessaires pour tromper à nouveau Ruffier.

"Il est capable de faire des efforts incroyables tout en étant lucide à la dernière minute. Il nous aide dans le repli et en même temps il n'arrête pas de faire des appels. Il est vraiment complet", racontait après la partie Rabiot, manifestement admiratif de la "caisse" de son avant-centre.

Blaise Matuidi , lui-même grand spécialiste de l'effort physique, avait presque mot pour mot la même analyse des qualités de l?Uruguayen.

"Il est impressionnant parce qu'il attaque mais il défend aussi. Il fait énormément d'efforts et il a la lucidité, à la dernière minute, d?être là où il faut. Ça c?est la marque des grands", a déclaré le milieu de terrain français.

Déjà auteur de l'ouverture du score sur une action où il a pu aussi montrer sa finesse technique, l'ancien du Napoli a en effet réussi une prestation impressionnante, toute en générosité et en fougue.

"Il y avait tout"

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L'attaquant uruguayen du Paris SG, Edinson Cavani , contrôle le ballon lors du match contre Saint-Etienne en 8e de finale de la Coupe de la Ligue au Parc des Princes le 18 décembre 2013

Irréprochable dans le repli défensif, il a dégagé quantité de ballons de la tête et en a parfois récupéré 20 mètres à peine devant Sirigu, remontant inlassablement le terrain pour aller à nouveau porter le danger devant le but vert.

"On ne peut pas lui dire d'en faire moins, c'est dans sa nature. Si ça peut amener toute l'équipe à être aussi disciplinée, motivée et concernée par le replacement défensif, je suis preneur", a réagi en conférence de presse son entraîneur Laurent Blanc .

A partir de l'heure de jeu, comme s'il pressentait que l'affaire allait durer, il a tout de même commencé à doser un peu plus ses efforts, se concentrant sur son travail dans l'axe après avoir aussi beaucoup oeuvré sur le flanc droit.

Mais au bout du compte, dans un match où, à l'exception de Verratti et Lucas, les Parisiens ont semblé dans un jour assez moyen, c'est bien "El Matador" qui, malgré deux occasions manquées (23e et surtout 74e minute), a renversé les tenants du titre avec ses 17e et 18e buts en 23 matchs parisiens (13 dans les 12 dernières rencontres).

Ce sont d'ailleurs ces deux buts que retenait avant tout Laurent Blanc . "Cavani a fait un grand match. Il y a tout eu dans son match. Il a combattu comme toujours. Techniquement, je crois qu'il a fait un très, très bon match. Et comme pour tout buteur, il faut que ça se finalise par des buts, et là il en met deux", a ainsi déclaré l'ancien sélectionneur des Bleus.

Au passage, en rappelant une fois de plus que les attaquants sont jugés d'abord sur leurs statistiques, Blanc a aussi souligné en creux les insuffisances de certains, comme Lavezzi ou Lucas.