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Bastia s'est qualifié pour la finale de la Coupe de la Ligue en battant Monaco aux tirs au but (0-0, 7-6), mercredi au stade Louis-II, et rencontrera le Paris SG pour le titre le 11 avril au Stade de France.
L'ex-Monégasque Sébastien Squillaci, auteur du tir au but qualificatif, a offert aux Corses une finale de Coupe nationale, treize ans après celle de la Coupe de France, perdue contre Lorient en 2002.
Après avoir éliminé Lyon aux tirs au but en 8e de finale, Monaco n'a donc pas récidivé contre Bastia, au terme d'une rencontre durant laquelle l'équipe de Leonardo Jardim s'est montrée très fatiguée.
Bastia, de plus en plus dominateur au fil du match, a mérité sa qualification, même sans avoir réussi à prendre en défaut l'actuelle meilleure défense de France.
Le début de rencontre était assez intense. Bien organisé, Bastia gênait les premières relances monégasques. Wallace et Carvalho éprouvaient d'ailleurs quelques difficultés dans ce domaine et en rataient plusieurs.
Globalement, Monaco parvenait toutefois à maîtriser la partie. La première tentative, très imparfaite, était l??uvre de Silva (8). Mais Bastia, emmené par un bon Modesto, restait hermétique.
Lancé par Moutinho, Germain était rattrapé par le duo Squillaci-Marange. Ce dernier remettait involontairement sur Berbatov, qui, du plat du pied droit, perdait son duel face à un très bon Aréola (22). C'était la seule frappe cadrée monégasque de la mi-temps.
Touché à la tête dans un duel aérien avec Sio (6), Wallace était, quant à lui, obligé quitter la pelouse à la demi-heure. Dirar rentrait au poste de latéral droit, Fabinho passait milieu défensif et Toulalan s'installait en défense centrale. Cette complète réorganisation troublait un temps les hommes de Jardim.
Avant la pause, Toulalan manquait une nouvelle relance. Palmieri récupérait et lançait Sio. Mais Stekelenburg sortait avec sûreté les deux tentatives successives de l'Ivoirien (43).
Au retour des vestiaires, l'intensité du match demeurait intéressante. Bastia sortait un peu plus. Palmieri et Danic, puis Ongenda, les joueurs de couloir corses, étaient plus souvent sollicités. Mais sans réel impact sur le nombre d'opportunités créées.
- Paris, comme en 1995 -
D'ailleurs, sur un service en retrait de Berbatov, le Monégasque Moutinho se créait la première occasion de la seconde période. Son tir n'était pas cadré (58).
Devant 4.000 supporteurs corses très présents, Bastia continuait de se donner la possibilité de rejoindre le Paris SG au Stade de France, pour un +remake+ de la finale de la Coupe de la Ligue 1995, que les Parisiens avaient alors remportée (2-0, au Parc des Princes).
Tandis que le jeu monégasque se délitait avec le temps, Bastia poussait plus. Boudebouz, côté gauche servait latéralement Squillaci. Arrivé lancé plein axe, le défenseur central corse voyait sa reprise sans contrôle passer de très peu à côté (76). Puis, c'était au tour de Palmieri, de la tête, d'obliger Stekelenburg à se coucher (82) pour permettre aux siens de disputer les prolongations.
Durant celles-ci, Ongenda allumait la première mèche, sans cadrer (93). Le jeune attaquant prêté par le Paris SG avait une nouvelle opportunité. Mais, mal servi par Sio, il voyait Stekelenburg contrarier ses plans (110).
Bastia était dominateur. Monaco, sans ressource, semblait payer un calendrier surchargé et vouloir s'en remettre à une hypothétique contre-attaque ou un coup de pied arrêté. Celui de Moutinho passait au-dessus (118).
Il fallait donc avoir recours à la séance de tirs au but pour départager les équipes. Et Squillaci envoyait Bastia au Stade de France.