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© AFP/Kenzo Tribouillard
Le gardien du PSG Nicolas Douchez lors d'un match de Coupe de la Ligue contre Marseille, le 31 octobre 2012 au Parc des Princes.
Privé de plusieurs éléments majeurs mais sûr de sa force défensive, le Paris SG reçoit mercredi Toulouse en 16e de finale de la Coupe de France (20h55), une compétition qui est un objectif du club et une aubaine pour certains éléments en mal de temps de jeu.
Le match remporté dimanche à Bordeaux (1-0) deux jours seulement après le décès de Nick Broad, un membre du staff, a montré la force de caractère des joueurs parisiens.
Il a surtout confirmé l'impressionnante solidité défensive d'une équipe qui n'a pris que 12 buts en 21 matches de championnat, mais qui brille moins dans le jeu offensif depuis la reprise début janvier.
"Offensivement, c'est vrai que c'est plus dur. Mais je crois que c'est seulement une question de temps, certains n'étant pas dans une condition optimale après les vacances", a déclaré mardi Carlo Ancelotti , qui a aussi rappelé qu'être solide était "la clé pour la victoire".
L'intransigeance de l'arrière-garde parisienne sera à nouveau testée mercredi et elle pourrait être mise à mal par certaines absences. Alex, Thiago Silva et Thiago Motta sont toujours absents et Camara, très bon dimanche aux côtés de Sakho, a dû finalement renoncer à cause d'une petite blessure à la cuisse droite.
C'est donc la charnière Sakho-Armand qui jouera ce qui sera le 2000e match de l'histoire du club parisien, devant Douchez, titularisé pour laisser un peu souffler Sirigu.
En attaque, le grand absent sera Ibrahimovic, suspendu après avoir reçu trois avertissements en moins de 10 matches.
"Nous avons des absences et Ibra est très important pour nous, mais on a des joueurs pour le remplacer. Gameiro a peu joué mais il peut faire un bon match et marquer, il a marqué six buts en championnat. Nous ne sommes pas inquiets. L'équipe sera compétitive car la Coupe de France est importante pour nous", a assuré Ancelotti.
En face, Toulouse non plus n'est pas épargné par les absences (Abdennour et Zebina entre autres) et semble en plein imbroglio autour du cas Sissoko. Annoncé dans plusieurs clubs (Marseille et Newcastle notamment), l'international n'a pas été retenu dans le groupe, mais le président Olivier Sadran, interrogé par l'AFP, a réfuté "le terme de sanction".
Pour autant, les Violets, qui s'étaient inclinés 2-0 au Parc des Princes lors de la 5e journée de L1, ne partent pas battus d'avance.
"On est en position d'outsider, mais je suis persuadé qu'on a des chances de passer. Affronter le PSG, ce n'est pas un cadeau, chez eux encore moins. Il faut y aller sans aucun complexe. En sachant qu'ils nous sont supérieurs, on n'a absolument rien à perdre. Au contraire, on a tout pour faire un exploit. Pour les exploits, il faut un peu de réussite, de chance", a estimé leur entraîneur Alain Casanova.