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Un an après sa finale de la Coupe de la Ligue perdue face à Saint-Etienne, le Stade Rennais a gagné le droit de revenir au Stade de France grâce à sa victoire à domicile contre Angers (L2), mardi en demi-finale de la Coupe de France (3-2).
Les Bretons entretiennent ainsi leur rêve de décrocher leur premier titre majeur depuis 1971, et leur deuxième Coupe de France (avec celle de 1965), un an donc après la défaite face aux Verts (0-1), et cinq ans après le revers en finale face à Guingamp, alors en L2 (1-2).
Ils rencontreront, le 3 mai au Stade de France, le vainqueur de la deuxième demi-finale disputée mercredi entre... Guingamp et Monaco.
Mardi, ils ont en quelque sorte exorcisé les fantômes de Quevilly, quand, il y a deux ans, ils avaient été vaincus par le Petit Poucet, club de National, en demi-finale de la Coupe de France, après avoir ouvert le score (1-2).
Ils ont cette fois concédé le premier but, après un ballon perdu par Kana-Biyik au milieu de terrain. Eudeline prenait le meilleur sur Mbengue et adressait un centre en retrait pour Yattara qui expédiait un missile sous la barre de Costil (3).
Mais Angers, qui joue la montée en Ligue 1, a ensuite commis beaucoup trop d'erreurs pour espérer jouer sa deuxième finale de Coupe de France après celle de 1957 (3-6 face à Toulouse) et passer l'obstacle du dernier carré, trois ans après sa défaite face au Paris Saint-Germain (1-3) à ce même stade de la compétition.
Le défenseur central Hénin offrait ainsi l'égalisation aux Rennais en ratant complètement son dégagement sur un centre d'Alessandrini. Le ballon rebondissait sur le gardien Malicki, et Toivonen reprenait de près pour marquer son 7e but depuis son arrivée au mercato hivernal (15).
- Toivonen et Grosicki, bonnes pioches -
Le deuxième but breton est également venu d'une erreur de la défense du SCO, handicapé par les blessures précoces d'Ayari et Ben Othman, remplacés avant la demi-heure.
Bouka Moutou se faisait ainsi éliminer par une passe dans son dos d'Abdoulaye Doucouré à destination de Grosicki, qui crochetait Malicki puis Auriac avant de marquer (36).
Déjà buteur en quart de finale contre Lille (2-0), le Polonais s'affirme comme une bonne pioche du mercato hivernal rennais, à l'instar de Toivonen.
Doucouré, infatigable relayeur du milieu de terrain, ne cesse pour sa part de monter en puissance depuis quelques mois.
C'est encore lui qui, après avoir récupéré la balle dans les pieds de Gamboa, servait Makoun, dont le tir à l'entrée de la surface trompait Malicki, pas exempt de tout reproche (48).
Angers, qui aurait pu égaliser sur une tête de Romain Thomas repoussée à bout portant par Costil (42), et sur un coup franc de Gamboa qui tutoyait la barre (46), a continué à jouer et à presser.
Et après que Toivonen eut manqué une grosse occasion de sceller le match (62), le Sco réduisait la marque sur un penalty de Yattara après une main de Kana-Biyik (89).
Sans conséquences toutefois pour le Stade Rennais, qui peut rêver à un premier trophée majeur 43 ans après le dernier, au bout de sa saison la plus laborieuse en Championnat depuis 10 ans.