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© AFP/FETHI BELAID
La recrue du PSG, l'Allemand Julian Draxler, lors du match amical face au Club Africain, le 4 janvier 2017 à Radès (Tunisie)
Avec l'arrivée de l'Allemand Julian Draxler et de l'Argentin Giovani Lo Celso, la concurrence est plus vive encore au Paris SG et l'entraîneur Unai Emery va devoir jongler avec les égos dès la rentrée des classes en 32e de finale de Coupe de France contre Bastia, samedi (21h00).
La concurrence, le technicien parisien en a beaucoup parlé à la veille du match. "On en a besoin, elle va rendre l'équipe meilleure", a assuré l'Espagnol qui a convoqué dans le groupe le champion du monde allemand, sans préciser s'il serait titulaire, mais pas l'Argentin.
Draxler et Lo Celso sont déjà entrés en jeu mercredi pour la victoire contre le Club Africain (3-0) en match amical en Tunisie. Mais la rencontre de Coupe au Parc des Princes est d'une toute autre nature. C'est une partie couperet pour le double tenant du titre parisien et l'entraîneur n'a pas le droit à la défaite s'il veut s'éviter de nouvelles sueurs froides.
- Bousculade au milieu -
Le Basque doit gérer une véritable bousculade chez les milieux de terrain offensifs. Julian Draxler, transféré de Wolfsburg pour environ 40 millions d'euros, arrive dans un secteur de jeu déjà bien fourni. Le profil du joueur de 23 ans ressemble à ceux de l'Argentin Angel Di Maria ou du Français Hatem Ben Arfa , même si les deux n'ont pas été à la hauteur des attentes cette saison.
Recruté dès cet été mais arrivé fin décembre après un prêt à Rosario, l'Argentin Lo Celso cherche lui aussi une place au milieu. Il est toutefois encore jeune (20 ans) et son style de meneur de jeu à l'ancienne est différent, plus proche de celui de son compatriote Javier Pastore , encore forfait contre Bastia et qui n'a plus joué depuis fin novembre à cause d'une blessure au genou.
Ben Arfa, Di Maria ou encore Lucas doivent-ils se méfier des nouveaux arrivants ? Leur présence est "une bonne chose", a philosophé Hatem Ben Arfa lors du stage en Tunisie. "Ce sont des joueurs d'une grande qualité technique. Bienvenue à eux, ils vont nous aider pour la 2e partie de saison", a-t-il commenté.
Malgré six premiers mois "difficiles", l'ancien Niçois s'est dit "confiant pour son avenir", alors que les places seront de plus en plus chères au PSG.
Pour en faire un peu, le club parisien cherche à prêter ou à transférer Jesé. Arrivé du Real Madrid cet été, l'Espagnol a traversé la première partie de saison comme un fantôme. Il a "besoin de jouer pour le rythme et la confiance", a répété Emery vendredi, qui ne l'a cependant pas convoqué pour défier les Corses. "Sortir de l'équipe pour retrouver cette confiance est une option claire", a-t-il souligné.
- Trapp ou Areola ? -
© AFP/FRED TANNEAU
Le gardien du PSG Alphonse Areola lors du match face à Guingamp au Roudourou, le 17 décembre 2016
La rivalité est de mise au poste de gardien également et quel que soit le portier choisi, il pourrait jouer gros en cas de contre-performance contre Bastia. Alphonse Areola semblait progressivement s'être installé au poste de N1. Mais les choses ont un peu changé en décembre au gré des performances en dents de scie du Français. Son concurrent allemand Kevin Trapp a retrouvé des couleurs et la guerre des goals est relancée.
En Tunisie, Trapp était une nouvelle fois titulaire et est apparu plutôt serein dans une partie il est vrai sans enjeu. Pour Bastia, Emery n'a pas révélé son choix. "Je veux leur donner de la confiance à tous les deux. Nous allons jouer beaucoup de matches et nous aurons besoin de deux gardiens", a expliqué l'ancien coach de Séville.
Au poste d'attaquant de pointe, il n'y a en revanche pas de débat. Avec ses 18 buts en 19 journées en championnat, l'Uruguayen Edinson Cavani est seul au monde. Et c'est d'ailleurs là que le bât blesse. Le PSG a besoin de lui, Emery l'a donc appelé pour la réception de Bastia, bien que le buteur soit légèrement touché à un genou.
Mais s'il décide de ne pas le titulariser, Emery alignera en pointe Ben Arfa ou le jeune Jean-Kevin Augustin (19 ans). Pour la suite, le staff parisien cherche une doublure plus confirmée pour Cavani. Mais le marché des transferts en hiver est "très difficile", a souligné l'entraîneur de Paris.