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Trois jours après le nul obtenu de haute lutte à Lyon (1-1) en Ligue 1, le Paris SG doit se tourner vers la Coupe de France et un 8e de finale mercredi contre Nantes, avec un "risque de décompression" à une semaine d'un choc en Ligue des champions contre Chelsea.
Février est bien le mois de tous les dangers pour des Parisiens toujours en course sur tous les tableaux mais encore en proie à quelques doutes, au milieu de cette série périlleuse de six matches en 18 jours, dont le point d'orgue sera, mardi prochain, le crucial 8e de finale aller de C1 contre la troupe de José Mourinho.
Seule garantie, celle de n'être plus qu'à un match de conserver l'autre coupe nationale, celle de la Ligue, avec la finale contre Bastia le 11 avril. Mais la Coupe de France est un objectif auquel tient particulièrement le président Nasser Al-Khelaïfi, qui l'a assigné en plus du troisième titre de champion de France consécutif.
Les Parisiens, certes encore 3e à deux points de l'OL à l'abord du dernier tiers du championnat, sont dans les temps pour ce qui est de la Ligue 1. Quant à la "Vieille Dame", peu d'équipes semblent à terme en mesure de contrecarrer leurs plans. Il faudra toutefois d'abord franchir l'obstacle du FC Nantes, qui avait sorti Lyon au tour précédent (3-2).
- Relancer Cavani -
Le manque de réalisme offensif de son équipe est pour Laurent Blanc une source de préoccupation qui vient s'ajouter à la difficulté désormais habituelle de devoir gérer au mieux l'enchaînement des matches, afin de ménager les jambes comme les têtes.
Le cas de Cavani, en panne de confiance, muet depuis quatre matches et particulièrement en difficulté dans le jeu, concentre à lui seul les trois problématiques. Mais l'Uruguayen a la confiance de Blanc, pour qui la meilleure façon de le relancer est de "le mettre titulaire et que, lui, puisse marquer".
Cavani devrait donc jouer contre Nantes, a priori dans l'axe, afin de favoriser son réveil en le replaçant dans son aire de jeu favorite. Ce qui permettrait à l'entraîneur parisien de ménager Ibrahimovic, avant le rendez-vous contre les Blues, mais également celui "moins prestigieux mais très important" contre Caen samedi en L1.
Nul doute à ce propos que Blanc aurait préféré aborder le choc contre Chelsea l'esprit le plus libéré possible des contingences domestiques. Mais contrairement à son rival londonien, Paris ne domine pas encore son championnat et doit se démultiplier sans droit à l'erreur ou presque.
"C'est un jeu d'équilibre à avoir sur la composition, mais l'équipe sera compétitive", promet-il. Et de donner un indice sur ses intentions pour ce 8e de finale: "Les matches de coupes sont une opportunité pour certains de démontrer qu'ils sont là". A Lavezzi, Cabaye, Digne et les autres de ne pas le faire mentir.
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