Happy Birthday : |
© AFP/Anne-Christine Poujoulat
L'attaquant d'Alexy Bosetti célèbre son but contre Marseille, le 21 janvier 2014 au Vélodrome en Coupe de France
Une semaine après s'être fait éliminé par Nantes en quarts de finale de la Coupe de la Ligue (3-4), l'OGC Nice poursuit l'aventure en Coupe de France en écartant l'Olympique de Marseille (5-4) mardi au Vélodrome, en seizième de finale de l'épreuve.
C'est encore une fois au terme d'un scénario de folie que les "Aiglons" ont mis un terme à soixante ans de disette face au détenteur du record de victoires (10) en Coupe de France.
Avec une équipe profondément remaniée, Claude Puel est venu profiter des erreurs de la défense marseillaise, qui a offert tous les buts, pour s'offrir une qualification éblouissante.
L'OM a cru entretenir ses espoirs d'épopée. Mais, après une rapide ouverture du score signée André-Pierre Gignac (3), Alexy Bosetti (4) et Neal Maupay (18) profitaient des deux premières grosses erreurs défensives pour donner l'avantage aux Niçois. Le second but azuréen était marqué alors que les "Aiglons" étaient à dix sur le terrain, Luigi Bruin étant sorti sur KO. Il cédait sa place à Grégoire Puel quelques minutes avant que Florian Thauvin, d'une belle frappe enveloppée, ne permette à l'OM de revenir à hauteur, sur coup franc (24).
Les Marseillais croyaient siffler la fin de la récréation. La suite était une série d'offensives sur le but de Mouez Hassen. Gignac et Thauvin, les deux buteurs provençaux, avaient plusieurs ballons pour redonner l'avantage à leur équipe.
© AFP/Anne-Christine Poujoulat
L'attaquant de Nice Neal Maupay (c) prend le dessus sur le défenseur marseillais Nicolas Nkoulou, à terre, en 16e de finale de Coupe de France, le 21 janvier 2014 au Vélodrome
Mais le jeune gardien stagiaire réussissait de beaux arrêts. Quand il n'était pas secondé par Thimothée Kolodziejczak (38) sur une tête placée de Florian Thauvin. Mais une nouvelle grosse erreur de défense permettait à Grégoire Puel de redonner l'avantage aux Niçois avant le repos, ce dernier bénéficiant de la complicité involontaire de Souleymane Diawara (45).
Le dernier mot à Abriel
Pour l'OM, le cauchemar n'était pas terminé. Alors que Gignac avait une nouvelle balle d'égalisation, dès le retour des vestiaires, sur un contre, Neal Maupay se retrouvait en pleine surface de réparation. Fauché par Alaixys Romao, il obtenait un penalty transformé par Christian Brüls (51).
Au fil des minutes, Nice se rapprochait d'un exploit historique. Le dernier succès aux dépens des Marseillais en Coupe de France remontant à la finale de 1954 (1?0), les "Aiglons" s'apprêtaient à effacer 60 ans de disette.
Le match devenait totalement fou. Marseille tentait le tout pour le tout. Relancé par un second but de Gignac (58), après avoir réclamé en vain deux penalties pour des fautes de main dans la surface azuréenne, l'OM poussait pour au moins arracher une prolongation. Mais le dernier mot revenait à Fabrice Abriel. Sur une nouvelle bourde de la défense marseillaise, le capitaine azuréen inscrivait le cinquième but, synonyme d'exploit pour le "Gym". La messe était alors dite. Même si, à l'entame du temps additionnel, Souleymane Diawara inscrivait un quatrième but marseillais, la qualification ne pouvait plus échapper aux Niçois.