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© AFP/Valery Hache
Les joueurs de Nancy exultent après leur qualification aux tirs au but en Coupe de France face à Nice, le 23 janvier 2013 au stade du Ray.
Nancy, lanterne rouge de Ligue 1, a décroché sa qualification pour les huitièmes de finale de la Coupe de France, en s'imposant 4 tirs au but à 2 face à l'OGC Nice (L1), surprenant 4e de l'élite, mercredi après-midi, au stade du Ray.
Nancy qui n'a gagné qu'un seul match de Ligue 1 cette saison, lors de la 1re journée le 11 août (1-0 face à Brest) s'est pourtant fait peur en se faisant rejoindre au score (2-2) dans les toutes dernières secondes du temps additionnel de la seconde période.
Nice pensait avoir fait le plus difficile avec l'ouverture du score rapide de Bosetti d'une balle piquée du gauche (7). L'impact et l'engagement d'Anin, titularisé pour la première fois depuis le 25 août, et la qualité de passe de Digard avaient permis au jeune Niçois d'ouvrir son compteur but au Ray, un stade déserté par les supporters en colère contre l'horaire du match.
Menés, les Lorrains dominaient pourtant leur sujet contre une formation azuréenne beaucoup moins hégémonique qu'à son habitude dans la possession de balle sur une pelouse très dégradée par de fortes pluies.
Une erreur de Delle sur une tentative de Moukandjo permettait donc logiquement à Alo'o Efoulou de marquer dans une cage vide son tout premier but de la saison (1-1, 23). L'attaquant camerounais allait même être l'un des héros lorrain après son 2e but suite à une ouverture lumineuse de Louis (2-1, 56).
Bien installée dans un 5-3-2 coulissant en 3-5-2 en phase offensive, l'ASNL contenait longtemps les assauts adverses, s'en remettant à son gardien Ndy Assembé solide sur ses appuis sur la tête de Civelli (43) puis sur le tir à bout portant de Maupay (49).
Mais les entrées en jeu de Bauthéac et Pied (65) puis surtout du meilleur réalisateur niçois Cvitanich (77) allaient relancer Nice qui égalisait même grâce à une tête sur corner de l'Argentin à la 7e minute des arrêts de jeu.
Mais ce n'était qu'une échéance repoussée car Cvitanich, à l'image de son équipe après une prolongation marquée par deux nouveaux arrêts du portier nancéien, était nettement moins heureux lors des tirs au but en manquant sa tentative.
Nancy remportait donc 4-2 la série, confortant son statut de bête noire du club azuréen en coupe depuis ses victoires en finale de Coupe de France en 1978 et de Coupe de la Ligue en 2006.