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© AFP/Boris Horvat
L'attaquant marseillais André-Pierre Gignac (à droite) contre Guigamp en Coupe de France, le 6 janvier 2013 au stade Vélodrome à Marseille
Marseille se déplace à Rouen (National), pour disputer son 16e de finale de Coupe de France reporté d'une semaine en raison d'une fuite de gaz et dont le vainqueur aura l'honneur de rencontrer l'ogre parisien au tour suivant.
Contre une équipe normande qui n'a pas pu jouer le week-end dernier et qui risque de manquer sérieusement de rythme, l'OM aura la possibilité en cas de victoire de s'offrir un 3e clasico, et peut-être un 1er succès, le 26 ou le 27 février au Parc des Princes.
"Savoir qu'au prochain tour c'est Paris, ça nous motive à 200%", a déclaré mardi Amalfitano, pour lequel cette perspective va "sublimer" l'OM.
"Il faut avancer et pourquoi pas aller au bout", ajoute-t-il, alors que le club le plus titré en Coupe de France (10) n'a plus remporté le trophée depuis 1989.
"On a fait le voyage une fois pour rien", rappelle l'entraîneur Baup, qui avec ses joueurs avait atterri il y a une semaine à Rouen, avant d'apprendre quelques minutes plus tard que le match était reporté en raison d'une fuite importante de gaz dans une usine située à Rouen, provoquant le dégagement d'une odeur incommodante dans plusieurs départements.
"C'est un match important, face à une équipe qui a déjà éliminé une formation de L1 (Ajaccio)", se méfie le technicien alors que le classement modeste de son adversaire, 13e de National, est en trompe-l'oeil puisqu'il compte deux matches en moins.
"Savoir que le vainqueur rencontrera le PSG, c'est particulier. Mais il ne faut pas mettre la charrue avant les boeufs. Rouen est une équipe très organisée qui a du coeur", a-t-il encore souligné.
"Cela va se jouer sur un terrain pas facile", a également remarqué Baup qui sait que Rouen a parfaitement préparé la rencontre, son entraîneur Didier Ollé-Nicolle ayant encore supervisé l'OM samedi pendant qu'il s'enferrait à Rennes (2-2).
© AFP/Fred Tanneau
Le défenseur sénégalais Souleymane Diawara
lors du match contre Brest en Ligue, le 2 décembre 2012 au stade Francis Le Ble à Brest
Pour pallier le forfait de son latéral gauche Morel, Baup va faire glisser le Brésilien Mendes et titulariser à son poste habituel Diawara.
Avec un Gignac malade depuis deux jours et un André Ayew qui souffre d'une cheville, Baup pourrait lancer pour la première fois sa nouvelle recrue, l'attaquant sénégalais Sougou, arrivé durant le mercato du club roumain de Cluj.
"Je ne sais pas s'il peut tenir 90 minutes. Mais à un moment donné il faut le lancer, il y aura une ouverture demain", a déclaré Baup.
Dans le camp d'en face, les Normands rêvent d'imiter leur voisin de Quevilly, qui avait atteint la finale l'an passé.
Pour y parvenir, leurs atouts se nomment Dugimont et Cissokho, qui ont marqué respectivement 8 et 7 buts, ou Ammari, qui est prêté par l'OM, et sera peut-être un porte-bonheur.