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© AFP/Charly Triballeau
Les joueurs de Lens lors de leur 32e de finale de Coupe de France à Avranches, le 4 janvier 2014
Lens (L2), quart-finaliste de la Coupe de France la saison dernière, espère réaliser la même performance cette saison, ce qui passera d'abord par un succès contre Bastia (L1) en 16e de finale, mardi à Bollaert.
L'an dernier, le beau parcours en Coupe de France, une compétition encore jamais remportée par les Sang et Or, avait amené un peu de gaieté aux supporters lensois après plusieurs années de disette.
Le 17 avril 2013, alors que le club végétait dans le ventre mou de la Ligue 2, Bollaert affichait complet avec plus de 38.000 spectateurs pour le quart de finale perdu contre Bordeaux (2-3).
Deux heures avant le match, plusieurs centaines de supporters avaient déjà mis l'ambiance dans les rues du centre ville et ils avaient rejoint le stade depuis la gare en chantant à plein poumons.
Le capitaine lensois, Jérôme Lemoigne, s'en souvient encore: "Quand on se rappelle du match de l'an dernier, ça donne forcément envie de connaître pareille émotion, explique-t-il. Il va bien falloir récupérer pour répondre présent le jour-J. Cela va nous permettre de nous étalonner contre une Ligue 1. On a vu contre Bordeaux que la Coupe de France est avant tout une aventure humaine, qui plus est à Bollaert avec nos supporters. "
Le match de mardi n'aura pas grand chose à voir avec ce quart de finale contre Bordeaux. Néanmoins, la venue du SC Bastia en 16e alimente les discussions des supporters dans les travées de Bollaert. Pour d'autres raisons.
Bagarre
Tout le monde se souvient en effet de la saison 2011-12, quand une bagarre générale avait éclaté dans les couloirs du stade Furiani. Le défenseur lensois Gabriel Cichero avait d'ailleurs écopé d'une suspension de dix mois, dont cinq avec sursis.
Si la remontée en L1 est l'objectif prioritaire des hommes d'Antoine Kombouaré, actuellement troisièmes de L2, ils savent qu'un bon parcours en Coupe ne peut être que bénéfique dans cette optique.
"La Coupe de France, c'est toujours quelque chose à part dans une saison, reconnaît Danijel Ljuboja, l'attaquant lensois vainqueur du trophée en 2001 et 2004. C'est le genre de rencontre où tu n'as pas le droit à l'erreur, où on va devoir se battre sur chaque ballon pour tenter d'aller en huitièmes de finale. De toute façon, on n'a pas le choix, il va falloir gagner."
Kombouaré, tout comme les supporters qui seront près de 30.000 à garnir l'antre lensoise, attend ce rendez-vous avec impatience. D'autant que son équipe, qui reste sur un nul et une défaite, aura à coeur de se racheter.
Celui qui a gagné deux Coupes de France en tant que joueur (en 1993 et 1995 avec le Paris Saint-Germain) et une comme entraîneur (en 2010, toujours avec le PSG) connaît les ingrédients à mettre en place pour accéder aux huitièmes de finale.
"Il faut que Bastia sache qu'on ne va rien lâcher, annonce-t-il. On va y aller avec l'idée de se qualifier et de continuer notre spirale positive. On va se préparer pour faire un gros match, il faut retrouver une équipe de Lens conquérante et arracher la qualification. On va tout faire pour en tous cas."