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© AFP/Loic Venance
Les joueurs du PSG se congratulent après le but de Javier Pastore
, en Coupe de France, le 23 janvier 2013 au Parc des Princes.
Le Paris SG s'est très logiquement qualifié mercredi pour les 8e de finale de la Coupe de France en battant Toulouse 3-1 après une prestation offensive de très bonne qualité, malgré de nombreux absents.
Pour ce qui était le 2000e match de son histoire, le PSG était en effet privé d'au moins cinq titulaires habituels (Ibrahimovic, Sirigu, Alex et les deux Thiago) et alignait notamment une charnière centrale vintage, avec Armand et Sakho, régulièrement associés lors de la saison 2010-2011, soit l'an 1 avant QSI.
Le duo a manifestement gardé quelques automatismes et a très rarement été mis en danger, confirmant que quels que soient les hommes, l'axe défensif était bien le point fort du club de la capitale.
Paris a encaissé un but, pourtant, mais c'était vraiment bien payé pour un TFC globalement inoffensif tout au long de la partie.
L'action est d'ailleurs partie d'une perte de balle de Pastore aux abords de la surface adverse pour aboutir à un long centre d'Aurier sur lequel Tabanou sautait infiniment plus haut que le très passif Van der Wiel et trompait Douchez d'un beau coup de tête (18).
Auparavant, Gameiro, remplaçant d'Ibrahimovic (suspendu) en pointe, avait soigné ses très flatteuses statistiques avec un but inscrit de près sur un impeccable centre de Lavezzi (8). Sorti à la pause, sans doute sur blessure, l'ancien Lorientais a ainsi inscrit son sixième but en 15 apparitions et à peine plus de 600 minutes de jeu cette saison.
Avec un poteau de Sakho et plusieurs occasions très franches de Pastore ou Gameiro, Paris aurait probablement mérité de mener à la pause mais une deuxième période à sens unique lui a permis de remettre les choses en ordre.
Vraiment dominateur et assez inspiré par rapport à ses matches contre Ajaccio (0-0) et à Bordeaux (1-0) où son jeu offensif avait été pour le moins minimaliste, le PSG a été récompensé de deux buts signés Pastore (48), plutôt dans un bon jour, et Lavezzi (66) sur deux caviars de Ménez, remplaçant de Gameiro.
Le Parc des Princes, qui avait rendu hommage avant le match à Nick Broad, membre du staff décédé en fin de semaine dernière, et salué à la pause Nene, transféré au Qatar, a alors pu fêter ses chouchous du moment.
Lavezzi, travailleur infatigable, Verratti, brillant kamikaze, et Lucas, artiste en rodage, ont ainsi été acclamés.
Malgré les entrées de Rivière et Ben Yedder, Toulouse est de son côté resté trop timide et l'absence de Sissoko, en conflit avec son club sur fond de transfert, n'est pas passée inaperçue.
Pour Paris, qui recevra Lille dimanche en L1, le doublé Coupe-championnat reste un objectif. Et les joueurs de Carlo Ancelotti ont montré que le technicien italien ne mentait pas quand il a affirmé mardi que la Coupe de France était "importante" pour le club.