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Le Paris SG a très tranquillement pris le meilleur sur Monaco mercredi en quart de finale de la Coupe de France (2-0) et a ainsi donné encore un peu plus corps à ses ambitions de triplé national.
Finaliste de la Coupe de la Ligue, demi-finaliste de la Coupe de France, revenu à un point du leader en Ligue 1: le PSG a vraiment mis de l'ordre dans ses affaires domestiques, à une semaine de son grand rendez-vous européen contre Chelsea à Stamford Bridge.
Et Laurent Blanc peut lui commencer à croire à un triplé, qui serait historique et qui renforcerait singulièrement son fragile statut.
Mercredi, le PSG a donc rejoint Saint-Étienne dans le dernier carré de la Coupe de France, un vrai objectif des dirigeants, et il l'a fait en surclassant Monaco, rival pourtant traditionnellement coriace et encore jamais battu sous l'ère qatari.
Dimanche à Louis II, 90 minutes et un wagon d'occasions n'avaient ainsi pas suffi aux Parisiens pour trouver la faille (0-0).
Mercredi, il n'a fallu que trois minutes à David Luiz pour forcer le verrou, à la réception d'un corner sur lequel sa première tête a fait office de passe décisive pour lui-même.
Un but, enfin! Mais hélas, c'était à peu près tout pour une première période très pauvre, hachée par les fautes et le déchet, indigne de deux candidats crédibles aux quarts de finale de la Ligue des Champions.
Monaco, très handicapé par les absences, avait au moins l'excuse d'un 11 de départ remanié, avec notamment une arrière-garde très expérimentale et très jeune. Touré et Diallo n'ont ainsi que 18 ans et ils ont d'ailleurs souvent fait leur âge.
- Double poteau -
Mais en laissant sur le banc Moutinho, Kurzawa, Ferreira-Carrasco ou Bernardo Silva, Leonardo Jardim s'était copieusement compliqué la tâche.
Vraiment plus embêtée quand il faut aller chercher un but et faire le jeu que pour contrer, l'équipe du technicien portugais a tout de même eu une superbe occasion, avec un coup franc limpide de Traoré qui a fini sur la transversale de Douchez (19).
Deux frappes moyennes de Traoré (36) et Matheus (45) complétaient le bilan monégasque avant la pause.
Celui du PSG n'était pas beaucoup plus clinquant avec une tête au-dessus de Pastore (25), quelques jolis gestes du meneur argentin et une solidité défensive confirmée malgré la frayeur provoquée par le bel ?uf de pigeon apparu sur la pommette de Thiago Silva après un choc avec Berbatov.
La suite a été beaucoup plus convaincante. Cavani a d'abord donné deux buts de marge à Paris sur une action où tout a été impeccable, l'appel tranchant de l'Uruguayen comme le service au millimètre de Verratti (52).
Les Parisiens ont ensuite multiplié les opportunités de but, notamment lors d'une incroyable série qui a vu dans la même minute Pastore et Cavani frapper le poteau puis l'Argentin tirer au-dessus en excellente position (61).
Lavezzi, Pastore et toujours Cavani ont encore menacé Stekelenburg ensuite, sans succès mais confirmant l'emprise parisienne.
Les pessimistes y verront peut-être la persistance des lacunes parisiennes dans l'efficacité. Mais Ibrahimovic revient de suspension pour le match de samedi contre Lens.
Ensuite, il sera temps de se tourner vers Londres et un autre rêve de triplé, la qualification face à Chelsea pour les quarts de finale de la Ligue des Champions.