Happy Birthday : |
© AFP/JEAN-SEBASTIEN EVRARD
Walid Mesloub (d), auteur du but de la qualification en Coupe de France face à Nice, le 8 janvier 2017 au Moustoir
Le leader de la Ligue 1, Nice, a bien mal commencé l'année en perdant (2-1) face à Lorient, lanterne rouge de l'élite, en 32e de finale de la Coupe de France dimanche, après avoir pourtant mené au score.
Trop sûrs d'eux, après avoir dominé la première période et ouvert la marque juste avant la mi-temps par Alassane Plea, de la tête (1-0, 43), les hommes de Lucien Favre se sont fait punir en quatre minutes (71e et 75e) par des Merlus qui n'ont rien lâché.
"En première mi-temps on a dominé. Eux ils ont changé de système en deuxième mi-temps, ils sont revenu au 4-3-3 (...) Et là on a eu un peu plus de difficultés. C'est vrai qu'on s'est un petit peu relâché, on a perdu des ballons et ils ont pu nous contrer facilement", a reconnu l'entraîneur suisse après le match.
Il est vrai que Nice était privé de Mario Balotelli , suspendu, et Younes Belhanda, également suspendu mais de toute façon blessé, sans oublier Dante, aussi à l'infirmerie et Jean-Michaël Seri, qui va disputer la Coupe d'Afrique des Nations avec la Côte d'Ivoire.
Les Aiglons ont pourtant pris un bon départ, contrôlant ce match typique de début d'année, avec son rythme irrégulier et son lot d'approximations.
L'ouverture du score a même été assez logique, puisque les azuréens avaient déjà été dangereux sur des frappes de Vincent Koziello (19) et surtout de Wylan Cyprien sur un coup-franc de 30 mètres, bien détourné par Benjamin Lecomte de retour de blessure.
Mais Lorient, privé de son stoppeur sénégalais Zargo Touré, parti à la CAN, et organisé dans un nouveau système à trois défenseurs centraux, travaillé depuis la reprise avec Bernard Casoni , a fait preuve de belle valeurs morales.
- "Une petite bouffée d'oxygène" -
"La Coupe permet de garder tout le monde mobilisé et concerné. Quand on fait une compétition, c'est pour aller le plus loin possible. J'ai mis ma meilleure équipe au départ", a expliqué l'entraîneur des tangos.
De quoi aussi espérer une dynamique dans la lutte pour le maintien ? "Chaque match, c'est une petite bouffée d'oxygène, c'est de se maintenir en vie", a philosophé Casoni.
Affaiblis en attaque, par le départ de Benjamin Moukandjo, lui aussi à la CAN, et l'absence sur blessure de Majeed Waris, les Merlus, auraient pourtant eux aussi prendre l'avantage sur une frappe de Sylvain Marveaux qui avait trouvé le montant de Walter Benitez juste avant l'ouverture du score (41).
Ils ont finalement été récompensés de leurs efforts sur deux buts dans la dernière demi-heure, profitant du relâchement coupable de Nice.
C?est d'abord Jérémie Aliadière qui a égalisé avec sang-froid dans un angle fermé (1-1), avant que Walid Mesloub ne renverse le score du plat du pied (2-1, 75).
Un exploit qui leur donne un bel élan avant de recevoir Guingamp et d'aller à Monaco en championnat, pour le début de leur mission maintien, alors que Nice recevra Metz pour conforter sa place de leader dans une semaine.