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© AFP/Philippe Huguen
L'attaquant argentin Lavezzi (à droite) lors du 32e finale de Coupe de France contre Arras, le 6 janvier 2013 à Calais
Il y avait cinq divisions d'écart mais le Paris SG a bel et bien souffert pour battre Arras, club de CFA2, dimanche à Calais (4-3) et se qualifier pour les 16e de finale de la Coupe de France.
Le PSG accueillera Toulouse au prochain tour, alors que pour Arras, l'aventure s'arrête en 32e de finale, comme en 2008-2009.
L'entraîneur du PSG, Carlo Ancelotti avait décidé de laisser plusieurs titulaires au repos (Sirigu, Thiago Silva, Thiago Motta et Ibrahimovic) mais il avait aligné une équipe expérimentée (avec notamment les internationaux Sakho, Jallet et Matuidi), les joueurs de la réserve convoqués restant sur le banc au coup d'envoi.
Paris, très appliqué en début de match, a vite ouvert le score par Lavezzi (7), qui s'était déjà signalé dès la 4e minute de jeu par un centre dangereux. Sur un service de son compatriote Pastore, l'attaquant argentin a trompé Crombez (1-0).
Largement dominateur, le PSG a creusé l'écart trois minutes plus tard par Matuidi (2-0, 10).
Mais Arras n'a jamais lâché, ni mentalement ni physiquement, et est revenu à un but seulement en trois occasions, faisant forcément un peu douter les coleaders de la Ligue 1. Un signe qui ne trompe pas: les Parisiens ont gagné du temps en fin de match près du poteau de corner d'Arras...
C'est d'abord l'intenable Aït Bouhou qui a profité d'une mésentente dans la défense parisienne et d'un dégagement trop tardif pour réduire la marque de près (2-1, 26).
© AFP/Philippe Huguen
Le milieu de terrain du PSG Rabiot (à gauche) face au milieu de terrain d'Arras (d) Bernard Sebastien en 32e de finale de Coupe de France, le 6 janvier 2013
Lancé par ce but et poussé par le public du stade de l'Épopée, Arras a réussi à revenir une nouvelle fois après un troisième but parisien signé Zoumana Camara (44), qui a bien suivi une première grosse frappe de Bodmer, entré à la place de Matuidi, blessé.
A la 52e, c'est Despres qui a fusillé Douchez de près à la réception d'un très bon centre de Bernard.
Mais Paris a refait le +break+ à la 68e: Lavezzi, meilleur joueur parisien dimanche, n'avait plus qu'à pousser le ballon dans le but après un lob de Gameiro, qui avait exploité une erreur de De Barros en défense.
Arras, malgré les crampes de certains joueurs, s'accrochait et Bernard, d'une frappe magnifique dans la lucarne (83), remettait l'équipe du Pas-de-Calais à un but. Insuffisant pour arracher la prolongation, malgré un bel effort dans les arrêts de jeu, mais suffisant pour sortir la tête haute.