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© AFP/Kenzo Tribouillard
Le milieu de Montpellier Rémy Cabella (c) affronte le Parisien Marco Verratti
(d), le 22 janvier 2014 au Parc des Princes, en Coupe de France
Montpellier a réussi l'exploit d'éliminer le Paris SG (2-1) en 16e de finale de la Coupe de France, mercredi, infligeant au champion et leader de la Ligue 1 sa première défaite au Parc des Princes depuis le 17 novembre 2012, toutes compétitions confondues.
Trois jours après la démonstration réussie face à Nantes (5-0), le grand PSG est donc tombé de haut, perdant ses espoirs de Grand Chelem sur la scène nationale contre le 16e du championnat.
Les dirigeants qataris, qui espèrent décrocher le titre et au moins une coupe cette saison, doivent désormais se rabattre sur la Coupe de la Ligue dont le PSG disputera les demi-finales, le 4 février à Nantes, pour apercevoir le Stade de France pour la première fois en 3 ans de présence à la tête du club de la capitale. A moins que Paris ne se rattrape en Ligue des champions, le rêve absolu de ses propriétaires.
L'ouverture du score de Daniel Congre de la tête après une sortie aérienne totalement manquée de Nicolas Douchez (20e) préfigurait déjà une soirée compliquée pour les Parisiens. La suite, malgré une nette domination et l'égalisation d' Edinson Cavani (30e), n'en a été qu'une cruelle confirmation, les Héraultais arrachant leur succès sur une tête de Victor Montano à la suite d'un corner (68e).
Rolland Courbis a réussi son coup, lui dont la mission principale est de maintenir le club de Louis Nicollin parmi l'élite. Deux ans après avoir soufflé le championnat aux superstars parisiennes, Montpellier a encore joué un bien mauvais tour au PSG des Qataris.
Laurent Blanc , confronté à un calendrier surchargé, avait décidé de mettre quelques cadres sur le banc (Ibrahimovic, Motta, Sirigu, Alex, Maxwell) mais ces changements ne se sont pas vus en début de rencontre, Paris, comme à son habitude, ayant pris d'assaut la cage des Héraultais dans le sillage d'un Lucas très en jambes et incisif.
© AFP/Kenzo Tribouillard
L'attaquant de Montpellier M'baye Niang (c) tente une percée entre les Parisiens Marco Verratti
(g) et Gregory Van der Wiel
, le 22 janvier 2014 en Coupe de France au Parc des Princes
Le Brésilien (3e, 23e), Javier Pastore (5e) et même Marco Verratti (7e), pourtant peu adepte des frappes, auraient pu ouvrir le score pour des Parisiens ultra-dominateurs et Montpellier semblait devoir connaître le même destin que les malheureux Nantais.
les temps ont bien changé
Mais c'est Paris lui-même qui a offert un peu de suspense et lancé la belle soirée de son adversaire avec la sortie hasardeuse de Douchez sur le but montpelliérain. L'ancien Rennais, préposé aux coupes nationales, n'a pas marqué des points et Salvatore Sirigu, le gardien N.1, peut continuer à dormir tranquille.
Cavani a également eu un début de match quelconque et a eu du mal à faire oublier le grand "Ibra". Mais il pouvait difficilement manquer l'offrande de Lucas Digne, qui a une nouvelle fois parfaitement suppléé Maxwell sur le côté gauche de la défense. En seconde période, l'Uruguayen est ensuite tombé sur un Laurent Pionnier vigilant sur une tentative en pivot (63e).
L'entrée en jeu d'Ibrahimovic n'y a rien changé et Paris a quitté tête basse une épreuve qui a longtemps fait sa légende (8 victoires). Décidément, les temps ont bien changé pour le PSG, naguère une équipe de coupes. Seule bonne nouvelle pour Laurent Blanc : l'allégement du calendrier avant les échéances importantes de février et notamment cette Ligue des champions qui constitue le Graal des Qataris.