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La joie des joueurs d'Angers qualifiés pour la finale de la Coupe de France, le 25 avril 2017 au stade Raymond Kopa
Soixante ans après sa finale de Coupe de France perdue contre Toulouse (6-3), le SCO Angers a obtenu le droit d'en disputer une deuxième, après sa victoire sur Guingamp (2-0), mardi.
La tâche ne sera toutefois pas forcément plus facile qu'en 1957 - et c'est un euphémisme - puisque l'adversaire, le 27 mai, sera le Paris SG ou Monaco, qui s'affrontent mercredi au Parc de Princes.
Mais pour les noirs et blancs, qui restaient sur six échecs à ce stade de la compétition, dont le dernier en 2014 à Rennes (3-1), l'heure est à l'ivresse de la qualification et à savourer le chemin parcouru depuis la remontée en Ligue 1 à l'été 2015.
Car Angers, après une première demi-heure un peu fébrile, aura globalement maîtrisé son sujet, s'enhardissant au fil de la première période, face à un Guingamp globalement maître du jeu jusqu'aux 30 mètres adverses, mais sans punch et sans idées à partir de là.
Alexandre Mendy, titularisé aux côtés de Jimmy Briand dans l'attaque du 4-4-2 choisi par Antoine Kombouaré, avait bien tenté de sonner la charge dès la 4e minute sur une frappe excentrée et non cadrée.
Le stoppeur Romain Thomas avait aussi dû s'employer pour contrer une frappe de Briand qui partait bien (31), mais Angers a fini par se libérer un peu de la pression dans la foulée, avec une frappe de Famara Diédhiou en pivot à l'entrée de la surface, trop enlevée.
- Penalty imaginaire arrêté -
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La joie des Angevins après le but de Thomas Mangani contre Guingamp en demi-finale de Coupe de France, le 25 avril 2017 au stade Raymond Kopa
Quelques minutes plus tard, Jonathan Bamba profitait des espaces dans le dos du latéral gauche Marçal pour faire un bon appel.
Il repiquait vers le centre, sa passe filait entre les jambes de Moustapha Diallo, Cheik Ndoye, qui avait senti Thomas Mangani dans son dos, la laissait passer. Le milieu, avec beaucoup de sang-froid, crochetait pour s'ouvrir l'angle et trompait Kalle Johnsson, malgré le retour d'Etienne Didot (1-0, 38).
Sonné, Guingamp était à deux doigts d'encaisser le but du break juste avant la pause après un tir contré de Diédhiou, que Kevin Bérigaud avait bien suivi et reprenait de volée, mais Johnsson s'interposait (45).
Guingamp, double vainqueur de la compétition en 2009 et 2014, a bien tenté de forcer le destin en seconde période, mais souvent de façon brouillonne, et en ne se créant quasiment pas d'occasion nette.
En grande difficulté à l'extérieur en championnat depuis la trêve, avec un nul et sept défaites, le pire bilan de Ligue 1, l'En-Avant obtenait pourtant un sacré coup de pouce de l'arbitre Thomas Millot, qui sifflait penalty pour une main inexistante de Ndoye.
Mais il était écrit que le rendez-vous angevin avec l'histoire aurait bien lieu et Letellier se détendait magnifiquement sur sa droite pour dévier la frappe pas très précise de Briand sur son montant.
Quelques secondes plus tard, Karl Toko Ekambi profitait d'un contre pour asseoir définitivement le succès scoïste (2-0, 90+2) et valider le billet du SCO pour le Stade de France.