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Hugo Jinkis et son fils Mariano sous escorte policière, à la sortie d'un tribunal, le 18 octobre 2015 à Buenos Aires
La justice argentine a refusé mardi l'extradition vers les Etats-Unis de trois hommes soupçonnés de malversations dans le cadre du scandale de corruption qui ébranle le football mondial depuis un an et demi.
Les deux hommes d'affaires argentins Hugo et Mariano Jinkis, soupçonnés d'avoir versé des pots-de-vin à des dirigeants de la Conmebol (Confédération sud-américaine de football), sont en résidence surveillée en Argentine. Ils sont à la tête de Full Play, société détenant les droits de diffusion de compétitions de football.
Le troisième, Eduardo Deluca, un ancien secrétaire général de la Conmebol et homme de confiance de l'ex-président de la Fédération argentine de football (AFA) Julio Grondona, est également assigné à résidence en Argentine.
Le juge argentin Claudio Bonadio s'est justifié en disant que les trois hommes étaient poursuivis pour les mêmes faits en Argentine et qu'ils ne pouvaient pas être jugés dans deux pays à la fois.
Dans cette affaire, la justice américaine a émis des mandats d'arrêt contre deux autres Argentins.
José Luis Meiszner, ancien secrétaire général de la Conmebol, est soupçonné de corruption et blanchiment d'argent est assigné à résidence en Argentine, alors qu'Alejandro Burzaco a accepté son extradition et a déjà été entendu par la justice américaine.
Environ 40 personnes et deux sociétés sont à ce jour mises en cause par la justice américaine, qui estime que 200 millions de dollars de pots-de-vin ont été versés à des dirigeants du football mondial depuis 1991.
Pour l'essentiel, les responsables mis en cause appartiennent à la Conmebol ou à la Concacaf (Confédération d'Amérique du Nord, centrale et des Caraïbes).