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© AFP/Nelson ALMEIDA
Des supporters méxicains, le 13 juin 2016 lors de la rencontre de la Copa América Centenario à Houston face au Venezuela
Le président de la Confédération sud-américaine de football (Conmebol) Alejandro Dominguez souhaite renforcer la Copa América en y associant les puissances du nord du continent, Mexique et Etats-Unis.
En juin pour la première fois, la Copa América du centenaire de la Conmebol a rassemblé les dix nations sud-américaines et six sélections de la Concacaf (Amérique du nord et Caraïbes), et la compétition s'est disputée aux Etats-Unis.
Le Mexique et les Etats-Unis sont à la fois les deux meilleures nations de la Concacaf, et des puissances économiques susceptibles de faire grimper l'attractivité de la Copa América, et donc les recettes et les ventes de droits TV de la compétition.
"Nous travaillons sur la prochaine Copa América. Une alliance avec la Concacaf est stratégique. Avoir (le Mexique et les Etats-Unis) dans notre compétition renforce le potentiel du football américain", a déclaré Alejandro Dominguez, lors d'un entretien avec l'AFP.
La Copa América Centenario, disputée cette année aux Etats-Unis, a été un "succès sportif et économique pour les pays y ayant participé", souligne le dirigeant sud-américain, "nous avons l'obligation de poursuivre sur ce chemin".
La prochaine Copa América est prévue au Brésil en 2019, mais le patron de la Conmebol aimerait la décaler à 2020, afin qu'elle soit disputée la même année que l'Euro.
"Et que les vainqueurs des deux compétitions continentales s'affrontent", dit cet ancien chef d'entreprise et président de la fédération paraguayenne de football.
En pourparlers avec son homologue de l'UEFA, Dominguez table sur une rencontre officielle en juin 2017 entre le Chili, vainqueur de la dernière Copa América, et le Portugal, gagnant de l'Euro-2016. "L'idéal serait sur un seul match, sur terrain neutre", ajoute le Paraguayen, sans dire si sa préférence va à l'Asie ou aux Etats-Unis.