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Il réclamait près de 7 millions d'euros à son ancien club pour rupture abusive de contrat : la cour d'appel de Lyon a débouté mardi l'ex-entraîneur de l'OL Claude Puel "de l'intégralité de ses demandes".
Dans un arrêt rendu mardi, que l'AFP a consulté, la chambre sociale de la cour d'appel "confirme le jugement" du conseil des prud'hommes de Lyon qui, le 27 mars 2014, avait débouté M. Puel de sa demande d'indemnisation. Jugement dont il avait fait appel.
On ignorait mardi soir si ce dernier comptait se pourvoir en cassation.
La cour d'appel "a reconnu l'existence d'une faute grave et a débouté Claude Puel de l'intégralité de ses demandes, et ce par une motivation dense et précise constatant que Claude Puel avait fait preuve d'insubordination vis à vis de son Président", résume la direction de l'Olympique Lyonnais dans un communiqué.
"L'Olympique Lyonnais exprime sa satisfaction de cette décision qui le conforte dans son bon droit", ajoute-t-on.
Claude Puel réclamait quelque 3,5 millions d'euros au titre des salaires restant dus, ainsi que 1,65 million pour préjudice moral et personnel et 1,58 million pour non-paiement de la prime d'ancienneté.
Embauché en 2008 pour quatre ans, M. Puel, ex-entraîneur de Monaco et Lille, avait été licencié en juin 2011 pour "faute grave", un an avant le terme de son contrat. Selon son avocat, le conflit aurait dû passer par une procédure disciplinaire auprès de la commission juridique de la Ligue de football professionnel (LFP), en vertu d'une charte faisant office de convention collective.
"Il a été mis dehors à cause des résultats sportifs, tout le reste n'a été qu'un habillage", avait plaidé son avocat, Me Olivier Martin, lors de l'audience du 2 décembre dernier devant la cour d'appel.
Dans une lettre recommandée du 17 juin 2011 où l'OL lui signifiait une "rupture par anticipation de son contrat de travail", il lui était reproché notamment "un comportement fautif par une attitude aussi individualiste qu'autoritaire", et une "attitude d'insubordination volontaire et répétée".
Selon le contrat qui liait Claude Puel à l'OL détaillé dans l'arrêt mardi, le salaire de l'entraîneur s'élevait à 3 millions d'euros bruts pour la saison 2008/09 et augmentait chaque année, jusqu'à 3,3 millions bruts prévus pour la saison 2011/12. Ce salaire pouvait être porté à 4 millions d'euros si le club remportait la Ligue des champions et plus en cas de succès supplémentaires dans cette compétition. Il bénéficiait également de primes et d'avantages comme une "voiture de fonction haut de gamme d'une valeur limitée à 60.000 euros".