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© AFP/Jean-Christophe Verhaegen
La présence d'expatriés dans les équipes de 1re division des championnats européens a atteint un niveau record en 2016, selon une étude du CIES
La présence d'expatriés dans les équipes de football de 1re division des championnats européens a atteint un niveau record en 2016, selon une étude du Centre international d'étude du sport (CIES) publiée lundi.
Le taux d'expatriés, qui était de 34,8% en 2009, a atteint "un niveau record à 38,7% en 2016", selon le CIES, basé à Neuchâtel.
Dans le même temps, la proportion de joueurs formés au club dans l'élite des 31 championnats européens étudiés est tombée de 23% en 2009 à 19,2% en 2016, "plus faible valeur jamais enregistrée".
Le record est détenu par le Championnat de Chypre où les étrangers représentent 65,4% des joueurs. Les joueurs expatriés sont également très largement majoritaires en Turquie (62%), en Angleterre (61,8%) et en Belgique (60,1%).
En France, les clubs de l'élite comptent en moyenne seulement 30,5% de joueurs étrangers et 23,7% de joueurs formés au club. C'est dans le championnat slovaque que l'on trouve le plus de joueurs formés au club (31,5%) devant l'Ukraine et la République tchèque.
L'étude montre également que "la plus forte mobilité internationale des joueurs s'accompagne d'une instabilité croissante des effectifs". Ainsi, la proportion de footballeurs recrutés en cours de saison est passée de 36,7% des effectifs en 2009 à 43,9% en 2016. Le championnat portugais est celui qui recrute le plus de joueurs en cours de saison.
La durée pendant laquelle les footballeurs restent dans un même club "n'a jamais été aussi faible qu'en 2016, ajoute le CIES, s'établissant en moyenne à 2,2 ans".