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Un point, c'est tout: la Tunisie et la RD Congo, dos à dos lundi à Bata (1-1), se sont qualifiés pour les quarts de finale de la CAN-2015 où ils affronteront respectivement la Guinée équatoriale et l'autre Congo.
Les Aigles de Carthage terminent en tête de ce groupe A (5 points) devant la RDC (3), qui devance seulement au nombre de buts marqués le Cap-Vert, également auteur d'un nul face à la Zambie parallèlement à Ebebiyin, mais vierge (0-0).
Le but égalisateur de Bokila (66e) après l'ouverture du score tunisienne d'Akaichi (31e) pèse lourd, et convoque donc une cocasse affiche congolo-congolaise dans le top 8.
Sur un terrain rendu glissant par la pluie, les Tunisiens ont géré le match sans dépense d'énergie superflue, avec une défense à cinq, eux que seul un scénario très particulier éliminait (une défaite combinée à une victoire cap-verdienne).
Chikhaoui a rayonné: le capitaine tunisien, précieux en point de fixation, posait de gros problèmes à la défense adverse. C'est lui qui, d'une glissade taclée, offrait une passe décisive pour la tête opportuniste d'Akaichi (31e).
Le N°9 avait auparavant raté de justesse le cadre dans la foulée d'une frappe trop molle de Sassi (10e) et contraint Kidiaba à une belle parade (20e). Après un gros travail côté gauche, il offrait aussi une balle de but à Khazri qui vendangeait (65e).
Mais Chikhaoui et les autres attaquants (Akaichi, Khazri) se montraient aussi gourmands et individualistes, comme si, considérant la qualification acquise, ils voulaient chacun briller.
La première période était ainsi exclusivement tunisienne, alors que les Léopards peinaient à construire jusqu'à la surface adverse et manquaient de promptitude au moment du dernier geste. Ils n'avaient guère qu'un coup franc de Kasusula bien détourné par Mathlouthi à se mettre sous la dent (28e).
Ils haussaient le ton après la pause grâce à Mbokani, qui perdait son duel face à Mathlouthi bien sorti de sa surface (54e) et plaçait une tête au dessus (62e) avant de dévier encore de la tête pour Bokila qui cette fois égalisait (66e).
Les Congolais ont donc décroché le point de la qualification en construisant patiemment plutôt que par esprit de révolte. A la fin, à Bata, tout le monde était content. A Ebebiyin, beaucoup moins.