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© AFP/Justin TALLIS
Le milieu de terrain égyptien Mahmoud Abdel-Moneim (au centre) après son but lors du quart de finale de la CAN-2017 contre le Maroc, le 29 janvier 2017 à Port-Gentil (Gabon)
Sept ans qu'elle attendait ça... L'Egypte, nation la plus titrée de l'histoire de la CAN, va retrouver les demi-finales grâce à sa victoire in extremis (1-0) contre le Maroc, dimanche à Port-Gentil.
Les Pharaons ont remporté sept CAN au total, un record, mais ils avaient manqué les trois dernières éditions. En toute fin de match, Mahmoud Kahraba (86e) a inscrit un but opportuniste pour plomber les Marocains et offrir à son équipe une demi-finale contre le Burkina Faso mercredi à Libreville.
Mais le spectacle a été fortement perturbé par la médiocrité de la pelouse de Port-Gentil, qui a clairement empêché les deux équipes de développer leur jeu.
Après une première partie de match équilibrée, c'est le Maroc qui a semblé prendre le dessus, avec une série de tentatives dont une barre transversale pour Mbark Boussoufa à la 55e minute.
On voyait déjà l'entraîneur français Hervé Renard, tant habitué à la CAN (victoire avec la Zambie en 2012 et la Côte d'Ivoire en 2015), accompagner les Lions de l'Atlas jusqu'au dernier carré, après plus de dix ans de disette.
Mais dans les cages égyptiennes, le vétéran Essam El-Hadary a veillé au grain. Le joueur le plus le plus âgé du tournoi, du haut de ses 44 ans, compte déjà quatre CAN à son palmarès: 1998, 2006, 2008 et 2010. Et il a encore été impeccable, bien aidé par le bloc défensif qui fait la force des Egyptiens dans cette édition 2017.
Interrogé sur BeIN Sports, Renard s'est dit malgré tout fier de ses joueurs. "Ils ont fait le match qu'on attendait d'eux. On a eu des opportunités, mais on n'a pas réussi à concrétiser. On s'est fait sanctionner sur un ballon qui traîne devant le but, c'est comme ça qu'on apprend".
Peut-être le Maroc a-t-il payé l'absence de ses stars Sofiane Boufal (Southampton) et Younès Belhanda (Nice), blessés et contraints au forfait juste avant le tournoi.
Mais il y avait aussi l'expérience des Pharaons. Sous les ordres d'Hector Cuper, technicien argentin qui fut notamment finaliste de la Ligue des champions avec Valence, l'Egypte retrouve les sommets.