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© AFP/Francisco Leong
Le Sud-Africain Tokelo Rantie à la lutte avec le l'Angolais Bastos lors de la CAN, le 23 janvier 2013 à Durban.
L'Afrique du Sud, pays-hôte de la CAN-2013, est déjà dos au mur avant de se frotter à l'Angola, tout comme le Maroc, qui ne peut pas se permettre de faux-pas face au modeste Cap Vert s'il veut prendre ses aises dans le groupe A, mercredi à Durban.
Afrique du Sud-Angola: la nation arc-en-ciel retient son souffle
Après avoir totalement manqué leurs débuts dans le tournoi contre le Cap Vert (0-0), les Bafana Bafana jouent déjà une partie de leur avenir face aux Palancas Negras. Un nouveau camouflet compromettrait sérieusement leurs chances d'accéder aux quarts de finale et plomberait forcément l'ambiance et l'engouement pour la suite de la compétition. La pression sera donc énorme sur les épaules des joueurs, qui ne veulent surtout pas revivre le camouflet du Mondial-2010 et l'élimination au premier tour sur leur sol. Un tel fiasco ne s'est plus produit pour un pays organisateur en Coupe d'Afrique depuis 1994 et la sortie de route de la Tunisie. Le souvenir du sacre de 1996 à la maison hante et paralyse visiblement les Bafana Bafana, qui ont eu beaucoup de mal à se libérer contre des Cap Verdiens pourtant totalement novices à ce niveau. Qu'en sera-t-il face à des Angolais passés tout près de l'exploit contre le Maroc? L'Afrique du Sud n'aura en tout cas pas intérêt à sous-estimer une équipe qui peut toujours miser sur le massif Manucho pour renverser des montagnes.
Maroc-Cap Vert: Une formalité pour les Lions de l'Atlas?
Théoriquement, le Maroc ne devrait pas avoir grand chose à craindre du Cap Vert. Mais la belle résistance lors du match d'ouverture des îliens, tombeurs du Cameroun d'Eto'o en qualifications, incite à la prudence pour une sélection encore sous le choc de son élimination prématurée en 2012. D'autant que les Marocains, bousculés par l'Angola (0-0), n'ont pas montré jusqu'ici un visage très rayonnant. Le retour en tant que titulaire de Younes Belhanda pourrait toutefois changer la donne. Le meneur de jeu montpelliérain, dont l'entrée en jeu en seconde période samedi s'était révélée sans effet notable, est totalement remis de son élongation et devra booster un secteur offensif assez terne. "On sait que quand Younes est en pleine possession de ses moyens, il est capable de renverser un match", a ainsi déclaré le milieu Kamel Chafni, lui aussi apte après avoir soigné une contracture.