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© AFP/Stephane de Sakutin
La joie de Youssek Msakni (g) et de ses coéquipiers après le but de la victoire en toute fin de match face à l'Algérie, lors de la CAN, le 22 janvier 2013 à Rustenburg.
La Tunisie, sur un superbe but de Msakni en pleine lucarne dans le temps additionnel, a brisé une Algérie pourtant plus convaincante dans le jeu pour remporter une précieuse victoire (1-0) dans le "groupe de la mort" de la CAN-2013, mardi à Rustenburg.
La Tunisie se campe juste derrière la Côte d'Ivoire dans le groupe D, après la victoire des Eléphants, à l'arraché elle aussi, contre de séduisants Togolais (2-1).
La partie s'acheminait vers un énième match nul dans ce tournoi, quand Msakni décochait une frappe enroulée de toute beauté dans la lucarne droite de Mbolhi (90+1). Un coup très rude pour les Fennecs plus tranchants offensivement.
Le milieu offensif qui avait illuminé la CAN-2012 de la Tunisie, avait pourtant eu beaucoup de mal à exister, à l'image d'un entrejeu tunisien qui avait dans l'ensemble souffert.
Les deux entraîneurs avaient insisté sur la "concentration". Les deux équipes l'auront été, quitte à perdre de vue le grain de folie nécessaire pour emballer une rencontre et se détacher au score.
Il y aura "certainement de l'agressivité, des duels, des accrochages", avait prédit Sami Trabelsi. Le sélectionneur tunisien avait vu juste concernant le début de partie, haché par de nombreuses fautes, chaque équipe cherchant à prendre un ascendant psycho-physique sur l'autre.
Dans un contact, Jemaa se blessait à la cuisse gauche et devait sortir dès la 16e minute, peu après un carton jaune adressé à Abdennour pour avoir séché Feghouli en pleine course (12). Et l'arbitre devait sermonner les joueurs toutes les quinze secondes ou presque.
Mais la tension retombait et le jeu reprenait ses droits, sans toutefois aller droit au but. S'il y avait des espaces et de la vitesse, il manquait les occasions franches.
La plus nette est revenue à l'avant-centre algérien Slimani qui expédiait un centre de Feghouli sur la barre (29). Apogée de la rencontre qui donnait le ton, c'est-à-dire la légère supériorité des Fennecs.
La domination des Algériens, auteurs par ailleurs de quelques frappes puissantes léchant les poteaux adverses, reposait sans doute sur l'activité de Feghouli, omniprésent à l'animation, juste devant Lacen, capitaine qui verrouillait l'entrejeu. Kadir en revanche, sur l'aile gauche, aura gâché ses quelques opportunités, de frappe molle (23) en demi-volée dévissée (33).
Les Aigles de Carthage se sont montrés, eux, assez timorés. Privilégiant la contre-attaque, ils ont raté le coche par Khlifa, qui tirait sur le gardien (43), et surtout par Harbaoui, qui manquait le cadre, seul face au même Mbolhi (75).
Mais Msakni, malgré une période de méforme ces derniers mois et un transfert vers le Qatar, est un habitué des buts cruciaux. Il l'a encore montré mardi.