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© AFP/Philippe Huguen
Le gardien lillois Mickael Landreau (d) s'échauffe avec ses partenaires le 28 août 2012 au Grand Stade de Lille à la veille du barrage retour de Ligue des champions contre Copenhague
Lille, entré dans une nouvelle ère avec le Grand Stade, peut difficilement se passer de la médiatique et rémunératrice Ligue des champions et une élimination dès les barrages, mercredi contre Copenhague (20h45), serait un coup d'arrêt terrible à la progression du club.
Financièrement déjà: le Losc devrait faire son deuil de quelque 20 millions d'euros, inclus dans le budget prévisionnel (100 millions d'euros), et pourrait renoncer à étoffer son effectif dans les dernières heures du mercato alors que l'entraîneur Rudi Garcia réclame du renfort.
Sportivement également: des joueurs comme Salomon Kalou et Marvin Martin sont venus à Lille pour jouer la Ligue des champions et il n'est pas du tout évident que l'Europa League les motiverait tout autant.
"Mercredi, ce sera: +Ca passe ou ça casse.+ A nous de prouver que nous sommes meilleurs que les Danois", a lancé dès samedi l'entraîneur du Losc, Rudi Garcia, après le match nul à Nice (2-2).
"Mon groupe est mature. Après la défaite à Copenhague (1-0), il voulait rebondir. Ce match à Nice est la meilleure préparation au barrage retour de la Ligue des champions", a-t-il encore déclaré.
Il y a en effet eu de quoi se rassurer pour le Losc sur la Côte d'Azur. Il n'a pas perdu malgré une équipe très remaniée et des titulaires ont pu souffler: Rio Mavuba, Aurélien Chedjou sont restés sur le banc et Lucas Digne, Marvin Martin et Tulio De Melo ne sont entrés qu'en seconde période.
Lille, inefficace offensivement au Danemark malgré plusieurs occasions, a réussi à marquer deux fois.
"60-40 pour Lille"
Enfin, dernier motif de satisfaction: le gardien Mickaël Landreau a réalisé des arrêts exceptionnels. Pas de doute: le dernier rempart lillois sera prêt pour ce rendez-vous crucial.
Seul point noir finalement: la défense, qui a pris deux buts, et en aurait sûrement encaissés plus sans un Landreau majestueux.
Toujours privée de Basa et Debuchy, la défense a manqué d'assurance au stade du Ray, comme à Copenhague à l'aller.
© AFP/Philippe Huguen
L'entraîneur de Lille Rudi Garcia lors d'une conférence de presse le 28 août 2012 à Villeneuve d'Ascq
Marko Basa, remis de sa blessure aux adducteurs et qui s'est entraîné "normalement" mardi, selon Rudi Garcia, doit faire son retour. En revanche, Mathieu Debuchy, blessé à un talon, est forfait. "Ce sera trop court pour lui", a précisé l'entraîneur du Losc.
Habile, l'entraîneur belge de Copenhague, Ariel Jacobs, refuse l'étiquette de favori malgré le score favorable de l'aller.
"Avant notre premier match, j'avais dit que nos chances étaient de 70-30 pour Lille. Mais notre victoire n'a pas inversé ce 70-30 en notre faveur, je dirais que maintenant c'est 60-40 pour Lille", a-t-il déclaré. "En revanche, si nous pouvons marquer un but, ils devront marquer trois fois".
Bon en contre-attaque, avec Nicolai Jorgensen, Christian Bolanos ou encore César Santin (buteur à l'aller), et sur les frappes de loin, avec notamment Thomas Kristensen, le FC Copenhague a évidemment les armes pour marquer.
"Nous avons une équipe qui jusqu'à présent a pratiquement systématiquement marqué un but, que ce soit à domicile ou en déplacement", a souligné mardi Ariel Jacobs.
Son équipe n'a perdu aucun match cette saison (cinq victoires et deux nuls en Championnat) et au tour précédent en C1, elle s'était imposée 3-2 à Bruges après un 0-0 à domicile (sa seule rencontre sans avoir marqué).
"Lille ira à la recherche d'un but. Et quelle que soit la qualité de votre effectif, vous donnez des espaces et ce sera à nous au bon moment d'utiliser ces espaces", a-t-il ajouté.