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© AFP/
Les attaquants du PSG Edinson Cavani
(g) et Zlatan Ibrahimovic
lors d'un match de Ligue 1 contre Rennes, le 14 décembre 2013 à Rennes
Deux adversaires sont à éviter en priorité pour le Paris SG lors du tirage au sort des 8e de finale de la Ligue des champions lundi midi à Nyon (Suisse): Manchester City et Arsenal.
Le club français a-t-il toujours sa bonne étoile, après avoir hérité de groupes peu relevés la saison dernière et l'actuelle, et d'un adversaire à sa main lors des derniers 8e de finale (Valence, battu 2-1, 1-1) ? Cela s'était corsé en quarts avec le Barça, même si les Parisiens avaient fait jeu égal (2-2, 1-1).
Le PSG fait partie des formations qui ont terminé en tête des poules et affronteront les 2e avec l'avantage de recevoir au retour (matches aller les 18-19 et 25-26 février, retours les 11-12 et 18-19 mars), sachant que deux clubs issus d'une même nation ou d'un même groupe ne peuvent se rencontrer (pas d'Olympiakos pour Paris, donc).
Les autres têtes de série sont: Manchester United, Real Madrid, Bayern Munich, Chelsea, Dortmund, Atletico Madrid et FC Barcelone.
Dans le deuxième chapeau se trouvent: Leverkusen, Galatasaray, Olympiakos, Manchester City, Schalke 04, Arsenal, Zenit Saint-Pétersbourg et AC Milan.
La répartition des deux chapeaux retranscrit assez fidèlement la hiérarchie des standings. Mais il y aura deux chocs avec les confrontations concernant Manchester City et Arsenal, relégués dans le chapeau 2 car dépassés dans leurs groupes par les deux finalistes allemands de la dernière édition, le Bayern Munich et Dortmund.
Autant éviter de se mesurer aux Anglais dès le top 16, même si le PSG a les arguments pour s'inviter dans la cour des très grands, au regard de sa progression dans le jeu, due au rétablissement de son métronome Thiago Motta et à l'arrivée de Cavani, venu former avec Ibrahimovic le duo statistiquement le plus efficace d'Europe.
© AFP/ANDREW YATES
L'attaquant espagnol de Manchester City Alvaro Negredo à la lutte avec le défenseur belge Thomas Vermaelen, à l'Etihad Stadium de Manchester, le 14 décembre 2013
Citizens et Gunners ont proposé un festival samedi (6-3 !), et les premiers semblent les plus dangereux. Leur secteur offensif ? Que du lourd ou presque: Yaya Touré, Fernandinho, Nasri, Silva, Navas, Agüero, Negredo, Dzeko. L'arrière-garde de Manuel Pellegrini paraît moins relevée. En tout cas, rien à voir avec le City qui avait reçu le PSG en C3 en 2008-2009 (0-0) !
Arsenal, leader de Premier League, n'a pas la même force de frappe mais dispose d'un collectif patiemment huilé par Arsène Wenger et d'un entrejeu très technique autour de Ramsey et Özil.
Milan, Allemands, à l'est ?
Parmi les autres adversaires possibles, mieux vaut éviter aussi les Kaka, Robinho et Balotelli de l'AC Milan, quoique au lustre terni.
Il y a aussi deux clubs allemands. Attention à Leverkusen, qui chasse le Bayern en championnat et possède en Kiessling le meilleur buteur de la saison dernière en Bundesliga (25 buts).
Schalke, éliminé en Coupe d'Allemagne et largué en championnat, pourra compter sur les expérimentés KP Boateng et Farfan ou le jeune prodige Draxler, mais moins sur Huntelaar, son buteur N.1, indisponible jusqu'à fin février.
Ce serait cap à l'est avec Galatasaray et Zenit Saint-Pétersbourg, avec un match aller bouillant en Turquie ou glacial en Russie.
Le club stambouliote, qualifié au détriment de la Juventus, détient des atouts offensifs (Drogba, Burak Yilmaz, Sneijder) aussi sérieux que ses lacunes défensives (14 buts encaissés en C1). Le Zenit de Luciano Spalletti, plus qu'un Arshavin vieillissant, misera sur ses attaquants Hulk, Danny et Kerzhakov.
Le PSG a grandi en Europe, mais les épouvantails du premier chapeau demeurent le Bayern et les Espagnols.
Le Bayern de Ribéry, auréolé d'un quadruplé en 2013 (Championnat et Coupe d'Allemagne, C1 et Supercoupe d'Europe) est le candidat naturel à sa propre succession.
Le Barça a perdu de son éclat cette année, du fait des blessures de Messi, dont le retour est attendu en janvier. Mais Neymar a pris ses responsabilités et le leader de la Liga conserve son style et ses individualités (Xavi, Iniesta...).
Le Real Madrid a effectué le meilleur parcours en poules (16 points, meilleure attaque avec 20 buts). Cristiano Ronaldo s'est arrogé le record de buts marqués en phase de groupes de C1 (9). Bale et Benzema, eux, demeurent sur courant alternatif.
Attention aussi à l'Atletico Madrid: un seul revers toutes compétitions confondues, et Diego Costa qui a réussi l'exploit de faire oublier Falcao.