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Chelsea s'est qualifié en quart de finale de la Ligue des champions en battant mardi Galatasaray 2-0 (aller 1-1), sans forcer son talent face à une équipe où Drogba n'a pu peser pour son retour à Stamford Bridge.
De retour à ce stade de la compétition après leur élimination honteuse en poules à l'automne 2012 en tant que tenant du titre, les Blues de Mourinho n'ont pas eu à se faire violence.
Eto'o, finalement titulaire en lieu et place de Torres, a éteint le suspense dès la 4e minute en même temps que les ambitions turques (1-0).
Disputé sur un faux-rythme, le match est devenu rapidement inintéressant, Galatasaray, malgré le nul 1-1 du match aller à remonter, semblant même paradoxalement jouer comme s'il était qualifié en faisant tourner le ballon.
Mais malgré leur meilleure possession de balle (54% à la pause), les joueurs de Mancini se sont montrés inefficaces et ont concèédé leur 2e défaite en 24 matches.
Avant une rupture totale de courant en 2e période, seul l'électricien Hazard, qui a malmené son ex-coéquipier lillois Chedjou, s'est montré en mesure d'illuminer la rencontre avec ses inspirations. Toutes les actions dangereuses des Blues sont d'ailleurs passées par ses pieds.
Le break est cependant venu d'un corner coupé par Terry et bien suivi par un Cahill qui a quasiment fusillé à bout touchant le gardien adverse plus spectaculaire qu'efficace sur le coup (2-0, 42e).
- Drogba très discret -
Avec le stratège Mourinho à sa tête, Chelsea, qui a à son tour pris ensuite tranquillement le contrôle des opérations, reste donc plus efficace qu'impressionnant.
Dans les tribunes, les ex-supporteurs énamourés de Drogba, averti pour un geste défensif près de sa propre surface (58), n'ont pas tellement eu d'occasions de s'enthousiasmer malgré deux ovations en début et fin de match.
Avant une toute dernière déviation audacieuse (90), ils n'ont d'ailleurs sûrement pas reconnu l'avant-centre ivoirien qu'il leur avait offert la C1 en 2012.
Après une tentative de bicyclette au-dessus, un clin d'oeil amical a toutefois illustré sa présence à Londres avec un coup-franc qui a fini sa course dans les tribunes... sur une bannière portant son nom (36).
Egalement attendu, l'ailier gauche néerlandais Sneijder est lui resté bien caché tout le match.
Surpris bêtement samedi par Aston Villa (1-0) qui a mis fin à 14 matches d'invincibilité en championnat, le leader de la Premier League n'a donc pas vraiment pu montrer qu'il avait digéré cette contre-performance même si l'issue lui sourit.
Il a par contre peut-être gardé des forces pour le choc qui l'attend samedi contre Arsenal.
Mais au moins les Londoniens ont-ils sauvé l'honneur du foot anglais alors que City et Arsenal, en attendant peut-être United mercredi, ont déjà quitté la scène européenne.
Aussi bouillonnant à domicile que stérile en déplacement, où il n'a désormais gagné que quatre de ses 20 derniers matches, Galatasaray, qui restait sur un joli quart en 2013, met lui fin à son parcours un peu plus tôt cette année.
Dauphins décrochés de leurs championnat, les Turcs vont maintenant s'attacher à faire le nécessaire pour revenir cet automne.