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Raphaël Varane et Paul Pogba ont encore crevé l'écran lors des victoires de l'équipe de France contre le Portugal (2-1) et en Arménie (3-0), André-Pierre Gignac et Steve Mandanda ayant également tiré leur épingle du jeu.
. Ils sont intouchables
Varane: Pas forcément titulaire au Real Madrid, il l'est indiscutablement en Bleu et a même hérité du brassard en seconde période en Arménie, à 21 ans... Contre le Portugal, il a été impérial dans tous les compartiments, se permettant même de frustrer plusieurs fois le talent de Ronaldo. Un patron.
Pogba: le joyau des Bleus a un talent hors-norme. C'est d'ailleurs en ces termes que Deschamps les a qualifiés lui et Varane. Son but contre le Portugal, d'une limpidité insolente, et le penalty provoqué à Erevan après un enchaînement insensé de dribbles, ont donné de la marge aux Bleus. Même sa faute, involontaire, commise pour le penalty portugais ne saurait ternir son éclat.
Benzema: il a remporté son duel à distance avec Ronaldo, en ouvrant le score puis en donnant la passe décisive pour le 2e but de Pogba. Sa capacité à être un danger constant en fait l'avant-centre incontesté des Bleus, même si, comme il le plaide lui-même, il n'est "pas qu'un buteur".
. Ils en imposent
Matuidi: il a été éblouissant contre le Portugal. Porté par le brassard qu'il revêtait pour la 2e fois, il a été un infatigable travailleur et dominé son sujet. Légitimement fatigué, il a été moins en vue en Arménie.
Evra: à 33 ans, il vit une seconde jeunesse. Contre les Portugais, il a été virevoltant, imposant son physique en défense et pesant offensivement. Il a été parfois trop gourmand, mais le voir à ce niveau est réjouissant.
. Ils ont marqué des points
Mandanda: même si son statut de numéro 2 n'a pas été officiellement annoncé par Deschamps, lui se considère comme tel et l'a dit après le match contre le Portugal. Sa performance, d'une grande solidité, à l'image de sa main ferme pour repousser une tête de Ronaldo, l'a conforté. En Arménie, il a été du même bois.
Schneiderlin: en Arménie, il a imposé sa loi dans l'entre-jeu, sa présence physique et son aisance tactique faisant merveille. Sans faire de bruit, le réserviste passé mondialiste ne déçoit pas et se pose comme une sérieuse alternative à Cabaye.
Gignac: en l'absence de Giroud, blessé, le Marseillais a réussi son retour, avec un but et deux passes décisives en Arménie. Combatif, en réussite, il a joué "comme si c'était (sa) dernière chance". Et s'est affirmé comme un candidat sérieux pour être la doublure de Benzema.
Griezmann: passé au travers contre l'Espagne, il s'est fait tancer par Deschamps et a retenu la leçon. Face aux Portugais, il a musclé son jeu et proposé de belles choses. Son but plein de vista en Arménie l'a récompensé pour son réveil.
Rémy: il a été excellent comme rarement contre l'Arménie, avec un but à la clé, un tir sur le poteau et une passe presque décisive pour Gignac. Il s'est fait violence pour prouver qu'il savait être bon en tant que titulaire.
. Ils doivent faire plus
Payet: contrairement à Gignac, il n'a pas entièrement confirmé sa forme olympienne. Son début en Arménie a été intéressant, la suite moins. Un peu de suffisance ?
Mathieu: en Arménie, ses 20 premières minutes ont été pénibles et auraient pu coûter cher sans la vigilance de Varane. Il doit être plus constant.
. Ils ont perdu des points
Jallet: ses limites ont été manifestes pour son retour, face à des Arméniens qui n'étaient pas des terreurs. Difficile d'imaginer le revoir sans les aléas des indisponibilités de ses concurrents
Digne: il a été encore trop timoré en Arménie. Il devra se faire violence pour pérenniser en Bleu. Sa chance de ne pas voir Kurzawa venir le doubler ? Le comportement répréhensible du Monégasque lors de l'élimination (4-1) des Espoirs en Suède en barrage pour l'Euro-2015.
Mangala: contre le Portugal, il n'a pas tiré son épingle du jeu. Ses approximations auraient pu coûter cher. Il lutte plus avec Mathieu pour la 4e place chez les axiaux qu'avec Sakho ou Koscielny pour la 2e.