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L'équipe de France féminine de football affronte jeudi à Nancy (21h) l'Ecosse pour son dernier match de préparation à la Coupe du monde au Canada, que les joueuses de Philippe Bergeroo rejoindront dimanche.
Les Bleues sont dans la dernière ligne droite. Réunies depuis le 11 mai à Clairefontaine - à 30 au début, puis à 23 depuis le départ en début de semaine des réservistes -, elles ont effectué un gros travail physique et d'adaptation au synthétique sous la direction de leur préparateur athlétique Frédéric Aubert.
Ces charges de travail avaient d'ailleurs logiquement pesé lors du premier match amical de préparation, remporté 2-1 vendredi à Châteauroux face à la Russie.
Après 20 premières minutes de très bonne qualité, les Françaises avaient un peu faibli, laissant revenir les Russes à 1-1 avant de reprendre à nouveau nettement les commandes en deuxième période, pêchant seulement par manque d'efficacité.
"On savait que ce serait compliqué, parce qu'on n'est pas à 100%. C'est normal à ce moment de la préparation", avait estimé la milieu de terrain Camille Abily . "On a manqué un peu de fraîcheur. Quand on sera un peu plus affutées, ces occasions on les mettra. A la Coupe du Monde par exemple", avait-elle ajouté.
Avant la Coupe du Monde, il y a donc un dernier rendez-vous avec le public français, celui du stade Marcel-Picot de Nancy, lui aussi équipé d'un terrain synthétique comme ceux que les Bleues retrouveront au Canada.
Philippe Bergeroo avait souhaité éviter les nations les plus fortes lors de ces matches amicaux qui interviennent en pleine préparation physique. Avec les Ecossaises, les Bleues (3e au classement Fifa) devraient avoir un adversaire au niveau à peu près équivalent à celui de la Russie (22e au classement, une place derrière l'Ecosse).
Mais c'est l'équipe de France elle-même qui devrait être assez différente de celle de Châteauroux car les Parisiennes revenaient alors tout juste après leur finale perdue de Ligue des champions et aucune d'entre-elles n'avait joué la moindre minute.
Jeudi, Laura Georges , Jessica Houara, Marie-Laure Delie ou encore Laure Boulleau et Sabrina Delannoy devraient avoir beaucoup de temps de jeu.
Ensuite, il sera temps de se tourner pleinement vers le Canada. L'arrivée est prévue dimanche au Québec, où les joueuses effectueront un dernier stage, ponctué d'un match amical contre une sélection locale.
Elles rejoindront ensuite le 5 juin leur premier camp de base de Moncton, où elles disputeront leurs deux premiers matches du Mondial, le 9 juin contre l'Angleterre et le 13 juin face à la Colombie.