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L'équipe de France féminine de football débute lundi à Clairefontaine (Yvelines) sa préparation pour le Mondial qui se tient cet été au Canada, sans les Parisiennes qui disputent jeudi la finale de la Ligue des champions, mais avec beaucoup d'ambition.
Elles devaient être 30, les 23 de la liste principale plus les sept réservistes, mais elles ne seront finalement que 22 à répondre à l'appel du sélectionneur Philippe Bergeroo lundi.
Les Parisiennes Boulleau, Delannoy, Georges, Houara, Dali, Hamraoui, Delie et Kaci (réserviste) ont en effet une dernière bataille à mener avec le PSG avant de se tourner pleinement vers les Bleues : elles jouent jeudi à Berlin la finale de la Ligue des champions face à Francfort.
Mais pour les autres, le chemin vers le Canada débute immédiatement, avec un premier entraînement prévu en soirée à Clairefontaine. Et le staff a prévenu : la préparation sera corsée, avec notamment un mystérieux "stage de cohésion" de 48 heures prévu en fin de semaine, une fois les Parisiennes arrivées à Clairefontaine.
"Le stage est scindé en trois parties. D'abord ça ne sera que de la récupération et de l'adaptation au synthétique, avec beaucoup de travail devant le but. La deuxième période, on va travailler énormément sur le plan physique en volume et sur les aspects technico-tactiques. Enfin, la dernière semaine, ça sera de l'affûtage", a expliqué lundi le sélectionneur.
La préparation sera également rythmée par deux matches amicaux, le 22 mai à Châteauroux face à la Russie, puis le 28 contre l?Écosse à Nancy. Entre-temps, les sept réservistes auront quitté leurs partenaires, après le match contre la Russie.
"Mais on est 30. Tant qu'on n'a pas décollé pour le Canada, on est un groupe de 30 joueuses qui travaille", a assuré la milieu de terrain Camille Abily , l'une des cadres de cette sélection.
- 'Une course à étapes' -
Le grand départ pour le Canada est prévu le 31 mai. Sur place, les coéquipières de la capitaine Wendie Renard débuteront par un dernier stage de quelques jours à Laval (Québec), avant de rejoindre Moncton, où elles joueront leurs deux premiers matches de poule contre l'Angleterre (9 juin) et la Colombie (13 juin). Elles affronteront ensuite le Mexique à Ottawa, le 17 juin.
Troisièmes au classement Fifa, quatrièmes de la dernière Coupe du Monde et des derniers jeux Olympiques, les Françaises auront beaucoup d'ambition au Canada et la préparation doit permettre d'arriver au Mondial dans une forme optimale.
"C'est une course par étapes, qu'il faut franchir une à une. Le premier objectif, c'est de sortir de ce groupe. On a trois matches difficiles mais on en est capable", estime prudemment Bergeroo.
"Ensuite, chaque tour sera comme une étape de montagne. Après il y a deux grands objectifs. Le premier c'est le podium, qui serait aussi synonyme de Jeux de Rio. Ça n'a jamais été fait et c'est maintenant ou jamais pour certaines. L'autre, c'est de préparer l'avenir et le Mondial-2019 que la France organisera", poursuit le sélectionneur.
Mais quand on parle aux joueuses, on constate que le podium est bien un objectif a minima, la plupart évoquant spontanément la finale du 6 juillet à Vancouver. "Leur principal atout, c'est l'envie de réussir, elles sont super déterminées", confirme Bergeroo.