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"Le plus important au PSG c'est de résister à la pression", a glissé samedi l'entraîneur du club de la capitale Laurent Blanc , soulagé d'avoir bouclé une saison éprouvante par un quadruplé historique sur le plan national après la victoire en Coupe de France.
Q: Que retenez-vous de cette soirée?
R: "Que la victoire. Quand on joue une finale de Coupe, on ne retient que la victoire, la joie des joueurs. On ne va pas analyser le match. On n'a pas fait un très bon match mais le principal c'est de gagner quand tu es en finale de coupe. Bravo à cette équipe d'Auxerre, elle a joué avec ses qualités, elle doit être satisfaite de sa production même si elle n'a pas gagné. Auxerre peut être fier de son équipe."
Q: Après ce quadruplé, de quoi êtes-vous le plus fier ce soir?
R: "De l'avoir fait (le quadruplé, ndlr) C'était compliqué. Il fallait commencer par gagner un trophée dès le premier match, le Trophée des champions, alors que l'on n'était pas prêt. On ne l'était pas à Pékin et on ne le sera pas non plus à Montréal. Mais il faut toujours gagner au PSG. Ensuite, on a attaqué le championnat difficilement, la première partie de saison a été difficile à cause des états physiques différents mais on a pris des points. Vous vous êtes inquiétés, vous vous êtes posé des questions sur les joueurs, l'entraîneur. Mais on a pris des points et en deuxième partie de saison on a accéléré et les autres ont eu du mal à suivre. On a gagné le championnat, la Coupe de la Ligue et la Coupe de France. Sur la saison, on a perdu 6 matches officiels. C'est pas mal comme bilan. Les joueurs, le staff, le club s'en souviendront de cette saison. Donc je suis fier."
Q: Est-ce la saison la plus intense que vous avez vécue en tant qu'entraîneur?
R: "Je n'en ai pas vécu beaucoup. Certains disent que je suis un jeune entraîneur et que je dois progresser. On progresse à tout âge mais le plus important au Paris Saint-Germain c'est de résister à la pression. Le club met la pression, vous (les journalistes, ndlr) mettez toujours la pression. Quand vous ne pouvez pas la mettre sur les joueurs, vous la mettez sur l'entraîneur. Mais il faut résister et avoir l'adhésion des joueurs. On a courbé l'échine et on a avancé. Vous avez critiqué et à la fin vous devez admettre qu'on a fait une saison historique."
Q: Comment faire pour que Paris progresse la saison prochaine?
R: "Essayons d'abord de savourer ce que l'on a fait et essayons dans un 2e temps, mais pas ce soir, de se pencher pour voir ce que l'on peut améliorer, quels seront nos forces, nos moyens. Beaucoup d'entre vous pensent que Paris ne sera pas un grand club avant de gagner la Ligue des champions. Pour moi, c'est faux. On ne peut pas acheter Messi, alors que ça vous rend les choses plus faciles. Donc il faudra renforcer le collectif, l'effectif, le staff et être meilleur tout simplement même si on est déjà très bon. Parce que ça ne suffit pas et ça ne suffit pas aux propriétaires du Paris Saint-Germain. Il faut s'améliorer mais le fair-play financier nous gêne sur ce que l'on veut faire. On veut entrer dans la cour des grands mais ça va être compliqué."
Q: Quel est votre meilleur souvenir de la saison?
R: "Ce soir, parce que c'est la fin de saison. Elle a été dure et éprouvante mais on est là. Ce soir, on va vraiment pouvoir fêter ce que l'on a fait durant la saison. On a quelques trophées à fêter donc la nuit va être longue."