Happy Birthday : |
© AFP/Christof Stache
Le président di Bayern Munich Uli Hoeness
, le 18 novembre 2011 à Munich
Le président du Bayern Munich, Uli Hoeness , accusé d'avoir caché de l'argent en Suisse, a été arrêté le 20 mars et libéré le même jour après versement d'une caution de 5 millions d'euros, affirme le journal Süddeutsche Zeitung à paraître mercredi.
Le quotidien allemand souligne ne pas connaître les raisons pour lesquelles un mandat d'arrêt a été émis et les avocats d' Uli Hoeness ont refusé de s'exprimer sur le sujet. Mais la Süddeutsche Zeitung note qu'il est inhabituel qu'un mandat d'arrêt soit émis lorsque quelqu'un se dénonce au fisc, comme il l'a fait en janvier.
Hoeness, 61 ans, a été arrêté après l'émission d'un mandat d'arrêt par le Parquet de Munich (sud) qui a également perquisitionné son domicile, selon le journal bavarois qui ne cite pas ses sources. La justice aurait dans un premier temps exigé le versement d'une caution de 7 millions d'euros.
L'"homme fort" du Bayern, club le plus titré du Championnat d'Allemagne qui dispute mardi soir la demi-finale aller de la Ligue des champions face à Barcelone, a dû se présenter deux fois par semaine aux autorités depuis, une mesure qui a toutefois entre-temps été levée, selon un extrait de l'article diffusé mardi soir.
La presse allemande avait révélé ce week-end que Hoeness, l'une des personnalités les plus connues de la Bundesliga, avait caché de l'argent en Suisse et négligé de payer des millions d'euros d'impôts sur des intérêts engrangés par ses avoirs en Suisse. Il fait désormais l'objet d'une enquête des autorités judiciaires allemandes.
Il a lui-même reconnu avoir commis une "faute grave" et indiqué qu'il allait chercher à "réparer une partie de sa faute" dans le magazine Sport Bild à paraître mercredi.
Ces révélations ont déclenché une vaste polémique en Allemagne qui cherche à lutter contre l'évasion fiscale.
Hoeness, ancien joueur international, champion du monde en 1974 avec la "Mannschaft", se donnait volontiers l'image d'un "monsieur intègre".
Il a promis d'assister à la demi-finale de la C1 ce mardi soir à Munich et a assuré qu'il n'envisageait pas de quitter son poste de président du conseil de surveillance du Bayern.