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© AFP/Ian KINGTON
Arsène Wenger, le 22 octobre 2016 à l'Emirates lors du match Arsenal-Middlesbrough
"Nous sommes confiants sur sa capacité à nous faire avancer. (...) Nous discuterons de son avenir au moment opportun", a expliqué lundi le président d'Arsenal Chips Keswick à propos de son emblématique entraîneur Arsène Wenger, en fin de contrat en juin 2017, après vingt ans à la tête de l'équipe.
"Nous reconnaissons tous la fantastique contribution d'Arsène au cours de ces vingt dernières années, a encore souligné Chips Keswick lors de l'Assemblée générale du club. Nous nous assiérons autour d'une table et discuterons de son avenir au moment opportun, mais nous nous concentrons sur notre trajectoire actuelle et la conquête de trophées", a encore insisté le dirigeant alors que le club londonien est 2e, à égalité de points avec le leader du championnat Manchester City (20 pts).
Le technicien français, arrivé en 1996 dans l'anonymat en provenance du Japon, a donc reçu un accueil chaleureux à cette assemblée générale, contrairement aux précédentes, quand les résultats étaient moins bons et que les critiques se multipliaient avec le lancinant reproche de ne plus avoir gagné le championnat depuis 2004.
Lundi, Wenger, du haut de ses 67 ans, a d'ailleurs ironisé sur sa longévité au club.
"Oui, ça fait vingt ans. Je suis désolé!", a plaisanté l'Alsacien. "Je voudrais m'excuser pour toutes les minutes où je vous ai fait souffrir pendant ces vingt ans. Mais vous n'avez pas l'air d'aller trop mal pour des gens qui ont souffert pendant vingt ans. Je suis désolé pour le garçon qui est né il y a vingt ans et n'a connu qu'un manager. Je voudrais le rassurer en lui disant que quand il en aura quarante, il en aura connu davantage".
Sur une note plus sérieuse, Wenger a aussi expliqué qu'Arsenal était cette année bien placé pour se battre pour le titre.