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Une suspension de deux matches ferme de toute fonction officielle a été infligée au président de l'Olympique Lyonnais Jean-Michel Aulas, mardi par le Conseil national de l'éthique (CNE) après ses critiques contre l'arbitrage, a annoncé la Fédération française de football (FFF).
Selon un communiqué de la FFF, cette sanction prendra effet à partir du lundi 20 avril. M. Aulas sera donc suspendu pour deux matchs de L1, à Reims le 24 avril (34e journée) puis contre Évian/Thonon le 2 mai (35e journée).
Concrètement, la sanction infligée à M. Aulas lui interdit de s'installer sur un banc de touche, d'entrer dans le vestiaire des arbitres et l'empêche de représenter son club devant les instances (FFF, Ligue de football professionnel, etc.)
"Bien que les médias semblent informés, je n'ai ni les motivations ni la décision de la CNE, la convocation avait été déjà annoncée par l'AFP!", a réagi M. Aulas sur Twitter une heure environ après l'envoi par la FFF de son communiqué à la presse.
Dans la soirée, le dirigeant lyonnais a estimé sur le site internet de l'OL qu'il n'avait "jamais manqué aux convenances, à la bienséance et à la loyauté des échanges devant l'opinion publique".
Le communiqué de la FFF mentionne la sanction de deux matches ferme, mais n'en précise pas les motivations.
Après le match OL-PSG du 8 février (1-1), M. Aulas avait critiqué l'arbitrage de Clément Turpin, sur Twitter et à la télévision, lui reprochant d'avoir oublié deux penalties pour Lyon, de ne pas avoir expulsé Cavani et surtout d'avoir fait retirer le penalty d'Ibrahimovic repoussé par Anthony Lopes.
"Bravo à tous mes joueurs et cette jeune équipe de l'OL! La série d'erreurs d'arbitrage et /ou d'interprétations arbitrales est affligeante!", avait-il notamment tweeté.
"L'arbitrage de Turpin a été favorable à Paris sur ces coups-là", avait-il estimé le lendemain sur RMC.
Une autre série de tweets du président lyonnais, très actif sur le réseau social, avait également provoqué en février la colère des dirigeants de Saint-Étienne, qui avaient déploré dans un communiqué "que Jean-Michel Aulas provoque, depuis plusieurs semaines, les supporteurs du club par des tweets insultants ou déplacés".
"Sur Twitter je joue mon rôle de président", avait assuré M. Aulas fin février.
"J'essaie de mettre mon équipe dans les meilleures dispositions. Cela signifie défendre l'équipe, protéger les supporters et parfois remettre à leur place ceux qui m'insultent. Je suis parfois ironique, je fais de l'humour, mais je ne suis jamais insultant", avait-il jugé.