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L'attaquant uruguayen de Liverpool Luis Suarez
(c) célèbre un but marqué par son coéquipier Raheem Sterling, contre Cardiff, le 21 décembre 2013
Liverpool, qui vient à peine de se hisser à la première place, réalise jeudi lors de la 18e journée du Championnat d'Angleterre un déplacement périlleux dans l'antre de Manchester City qui rêve lui aussi de prise de pouvoir.
Grâce à des séries identiques de quatre victoires d'affilée, les deux clubs, séparés par un seul petit point, occupent respectivement la 1re et la 3e places. Seul Arsenal, devancé à la différence de buts par les Reds, semble à l'étroit entre les deux épouvantails du moment.
Liverpool vient ainsi d'inscrire 17 buts, dont dix rien que pour Suarez après un triplé et trois doublés, contre 16 pour Manchester City, assuré de grappiller au moins une place en cas de 10e victoire d'affilée à domicile.
Et si une défaite n'hypothèquera rien pour le perdant, l'éventuel vainqueur du duel se posera, lui, un peu plus en favori légitime pour le titre à condition qu'il parvienne à garder ce rythme jusqu'au changement d'année.
Ce sera plus vrai encore si c'est Liverpool, car les coéquipiers du buteur urugayen doivent ensuite affronter Chelsea à Stamford Bridge samedi.
Du courage et un peu de chance
En attendant, les Citizens, qui ont gagné 14 de leurs 17 derniers matches et souvent de façon impressionnante, aiguisent leurs lames dans ce stade Etihad qui est devenu un coupe-gorge pour leurs adversaires.
"Ils vont bien perdre ce record à la maison à un moment ou un autre et cela dépendra de l'équipe qui aura le courage de venir attaquer chez eux. Et bénéficiera d'un peu de chance aussi", a déclaré le téméraire Brendan Rodgers.
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L'attaquant espagnol de Manchester City Alvaro Negredo (d) échappe au milieu grec de Fulham Giorgos Karagounis en Championnat d'Angleterre, le 21 décembre 2013
Certes, le mastodonte est privé devant d'Agüero, le seul à pouvoir rivaliser avec Suarez. Il est toutefois doté d'un tel arsenal offensif avec Nasri, Silva, Navas, Negredo ou Dezko qu'il peut être dangereux à tout moment.
A l'inverse, Liverpool, dont l'effectif est moins impressionnant, s'appuie essentiellement sur Suarez, son arme fatale.
"Quand on s'impose chez Tottenham comme on l'a fait (5-0, ndlr), il n'y a aucune raison que l'on ne puisse pas gagner ce genre de match", prévient le défenseur Glen Johnson. "Notre onze de départ peut rivaliser avec celui de City".
Attention quand même à éviter l'excès de confiance. Car cette victoire est la seule ramenée des cinq derniers déplacements de son équipe qui, paradoxalement, semble plus dynamique depuis que Gerrard est blessé.
City, qui vient également d'encaisser huit buts lors de ses quatre derniers succès, a pour sa part de petits soucis défensifs à régler. Les absences conjointes de Zabalata et Richards, qui obligent Clichy à dépanner à droite, auront peut-être tapé dans l'oeil des visiteurs.
Reste l'enjeu statistique. Depuis 2009, le leader au soir de Noël a systématiquement remporté le titre en mai.
Champions en 2012, les Citizens ont démontré le théorème. Ils savent aussi que le dernier club à n'y être pas parvenu, en 2008, n'est autre que Liverpool.