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La Fédération anglaise (FA) de football a annoncé jeudi qu'elle renonçait à faire appel pour alourdir la sanction frappant Nicolas Anelka pour sa "quenelle" du 28 décembre qui lui a valu cinq matches de suspension.
La Fédération anglaise a indiqué qu'elle ne considérait pas qu'"il y ait une réelle perspective de voir couronné de succès un appel pour étendre la sanction imposée".
L'attaquant français de 34 ans de West Bromvich, qui avait célébré un but contre West Ham en décembre en exécutant une "quenelle", un geste considéré par certains comme antisémite, avait été condamné le 27 février à cinq matches de suspension et une amende de 80.000 livres (97.000 euros) par une commission indépendante de la FA.
Dans son rapport de 35 pages rendu public le 6 mars, la commission avait insisté sur le fait que "la +quenelle+ est fortement associée à l'antisémitisme". Cependant, les trois juges indépendants avaient tenu à distinguer le geste à l'origine de la polémique de l'intention du buteur français, pas forcément antisémite selon eux.
Si "la +quenelle+ contient objectivement une connotation antisémite", en revanche il est impossible de conclure "qu'Anelka était ou est antisémiste et qu'il avait l'intention d'exprimer ou de faire l'apologie de l'antisémitisme en réalisant la +quenelle+", écrit la commission dans son rapport, qui détaille les raisons du jugement.
La rapport avait révélé que la FA avait sans succès fait pression pour une sanction supérieure au minimum obligatoire de cinq matches.
Anelka plaide non coupable depuis le début de l'affaire. Il explique ce geste comme une "dédicace" anti-système à son ami Dieudonné, l'humoriste polémiste français qui en est l'inventeur.
La "quenelle" -un bras tendu vers le bas, l'autre bras replié touchant l'épaule- est au coeur d'une vive polémique en France et a été qualifiée de "salut nazi inversé" par la Licra (Ligue internationale contre le racisme et l'antisémitisme).