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© AFP/Ian KINGTON
Des violences entre supporters lors du match West Ham-Chelsea, le 26 octobre 2016 à Londres
Deux cents interdictions de stade ont été prononcées après les violences entre supporters rivaux au London Stadium, mercredi soir en Coupe de la Ligue anglaise entre West Ham et Chelsea, ont annoncé les Hammers, jeudi soir, dans un communiqué.
Des rixes ont éclaté à l'ancien Stade olympique vers la fin du match remporté par West Ham (2-1) et les stewards et la police ont eu du mal à maintenir séparés les supporters rivaux, qui se sont lancé des objets et des sièges en plastique.
"West Ham et le London Stadium sont en train de finaliser l'identification de 200 individus qui recevront des interdictions de stade pour avoir été impliqués dans les incidents en marge de la victoire de West Ham contre Chelsea en Coupe de la Ligue", est-il écrit dans le communiqué commun.
"Une fois identifiés, ceux qui se sont mal comportés seront bannis à vie des tribunes de West Ham", avait prévenu plus tôt le club de l'Est de Londres, ajoutant qu'il irait devant les tribunaux pour empêcher les fautifs d'assister à nouveau à un match partout en Angleterre.
Après avoir annoncé l'arrestation de sept personnes pour trouble à l'ordre public plus tôt dans la journée, la police de Londres a finalement rectifié le chiffre à six. Parmi ces six personnes, trois ont été inculpées.
Des mesures spéciales, avec une présence policière renforcée, avaient pourtant été prévues pour ce derby. Selon la police, 30 personnes avaient été empêchées d'y assister. Cela n'a pas suffi à éviter les débordements alors que les "Hammers" menaient 2 à 0.
- 'Sombres jours' -
Le commandant chargé de la sécurité du match a précisé dans un communiqué qu'une enquête avait été ouverte. "Une minorité de spectateurs avaient clairement l'intention de commettre des violences", a-t-il relevé.
"Il y a eu des incidents inacceptables dans et hors du stade, pendant et après le match", a-t-il regretté, ajoutant que la police travaillerait sans relâche pour identifier les autres personnes impliquées dans les violences.
"Personne ne veut voir revenir les sombres jours de la période '1970-1980'", a déclaré Tracey Crouch, la ministre britannique des Sports, en référence aux années où le hooliganisme anglais était considéré à son apogée.
Un supporter de Chelsea, Paul Streeter, a dit à la BBC que lui et sa petite fille de 8 ans avaient été pris sous des jets de pièces de monnaie: "Elle n'avait jamais fait l'expérience d'une telle violence et d'une agression pareille avant. C'est révoltant!".
"En Angleterre, nous sommes plutôt habitués à une bonne ambiance. Ce pays est fantastique de ce point de vue. Je suis désolé de cette situation", a renchéri le manager de Chelsea Antonio Conte .
Depuis le déménagement de West Ham dans l'ancien Stade olympique en début de saison, plusieurs rencontres ont été perturbées par des bagarres dans les tribunes ou aux abords de l'enceinte.
Lors de la réception de Middlesbrough début octobre, la presse britannique avait dénoncé des violences qui ont vu un supporter de "Boro" poignardé et un autre blessé par une bouteille.