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© AFP/Vincenzo Pinto
L'Argentin Ever Banega, félicité par son coéquipier Rodrigo Palacio, après un but en amical contre l'Italie, le 14 août 2013 à Rome
L'Argentine a prouvé qu'elle savait voyager même sans Messi, en s'imposant en Italie (2-1) lors de l'affiche des matches amicaux de mercredi, pendant que le Brésil de Neymar, pourtant redevenu tendance à un an de son Mondial après sa victoire en Coupe des Confédérations, décevait en Suisse (0-1).
Le Portugal a lui pu compter sur son étoile Cristiano Ronaldo , auteur d'un but à la 87e minute, pour arracher le nul (1-1) chez lui contre les Pays-Bas, tandis que l'Espagne championne du monde s'est imposée tranquillement en Equateur (2-0).
Les autres matches attendus ont vu l'Allemagne être tenue en échec à domicile par le Paraguay (3-3), tout comme la France en Belgique (0-0), tandis que l'Angleterre a peiné pour venir à bout de l'Ecosse (3-2).
Même sans Lionel Messi et Mario Balotelli , forfait sur blessures, le classique entre Argentins et Italiens a tenu ses promesses, sous l'oeil averti du pape François invité pour l'occasion et grand amateur de football.
Toujours aussi portée vers l'offensive, l'Albiceleste s'est cette fois appuyée sur Di Maria, excellent, pour offrir un beau spectacle, rapidement concrétisé par l'ouverture du score du néo-Napolitain Higuain. Banega a doublé le score pour les Argentins, qui ont vu le réveil italien sonner trop tard malgré la réduction du score d'Insigne (76e).
Une Seleçao apathique
© AFP/Fabrice Coffrini
L'attaquant brésilien Neymar (d) lors d'un match amical contre la Suisse, le 14 août 2013 à Bâle
Manifestement aussi peu concerné par ce match du mois d'août, le Brésil a déçu à Bâle face à des Suisses appliqués et volontaires. Le plus souvent dominateurs, les Helvètes ont fait la différence peu après la pause, grâce à la tête... contre son camp d'Alvès.
Hormis un tir de Paulinho sur la transversale en première période, la Seleçao s'est montrée brouillonne voire apathique, loin, très loin de sa brillante victoire en Coupe des Confédérations du mois de juin, qui avait fait de Neymar et sa bande de nouveaux prétendants à la victoire finale au Mondial-2014 organisé à domicile.
A Faro, Cristiano Ronaldo a une nouvelle fois prouvé qu'il était la bête noire des Pays-Bas. Longtemps menée par des Néerlandais revanchards après leur défaite (1-2) en phase de poule de l'Euro-2012, la formation portugaise a préservé une invincibilité longue de 22 ans grâce à leur attaquant-vedette. Le Madrilène en est à quatre buts inscrits en autant de matches contre les Oranje.
Une histoire de talons
La victoire espagnole en Equateur s'est elle résumée à une histoire de talons. Negredo a d'abord ouvert le score d'une talonnade (24e), avant que le jeune Tello n'en adresse une décisive à Cazorla pour le second but (62e). De quoi rassurer Vicente Del Bosque quant aux ressources de sa Roja, en l'absence de nombreux cadres (Xavi, Xabi Alonso , Piqué, Busquets) à trois jours de la reprise de la Liga.
La France, qui se devait de réagir après trois défaites de rang, a obtenu un nul encourageant à Bruxelles, contre une Belgique joueuese et souvent dangereuse. Les deux formations auraient pu l'emporter dans un match où les occasions ont été nombreuses.
Malgré un effectif au complet, chose dont il se félicitait d'avance, le sélectionneur allemand Joachim Löw a dû être refroidi par le début de match catastrophique de la Mannschaft, rapidement menée 2-0, puis 3-2 à la pause, avant qu'elle ne décroche tout de même le nul à l'entrée du dernier quart d'heure.
Gundogan (18e) puis Müller (31e) ont vite égalisé, mais à l'instar du deuxième but paraguayen de Pittoni, le troisième de Samudio fut avant tout dû à une erreur défensive. Heureusement pour les Allemands, Bender a préservé l'essentiel (75e).
L'Angleterre, qui célèbre cette année les 150 ans de sa Fédération (FA), a elle souffert contre le voisin écossais dont elle est finalement venue à bout (3-2) après avoir été menée par deux fois. Wayne Rooney , invisible avec Manchester United alors que Chelsea et Joés Mourionho le convoitent, a bien joué, mais c'est Walcott, Welbeck et Lambert qui ont fait trembler les filets de Wembley.