Happy Birthday : |
© AFP/Pierre-Philippe Marcou
Les joueurs espagnols posent avec leur trophée de l'Euro, le 1er juillet 2012 à Kiev.
L'Espagne, après son sacre historique à l'Euro-2012, soit un triplé Euro-Mondial-Euro inédit jusqu'ici, s'apprête à renouer avec son quotidien à Porto Rico, mercredi en match amical (20h30 GMT, 22h30 heure française).
La rentrée des classes pour les héros de juillet se fera dans la joie et la bonne humeur, contre une sélection portoricaine que la Roja n'a encore jamais affrontée.
A la suite à leur exploit en Ukraine et Pologne, seulement tempéré depuis lors par la prestation décevante de l'Espagne dans le tournoi olympique de Londres (les jeunes promesses ibériques n'ont pas passé la phase de poules), Iniesta and co reviennent donc aux affaires, avec déjà en tête les qualifications pour le Mondial-2014 au Brésil.
La France, placée dans le même groupe que les champions du monde et doubles champions d'Europe, et qui affrontera la Roja le 16 octobre prochain sur sol ibérique, serait d'ailleurs bien inspirée de jeter un oeil à la prestation des hommes de Vicente Del Bosque face à Porto Rico.
Par rapport au groupe couronné à Kiev, seuls quelques joueurs manqueront à l'appel: le latéral gauche Jordi Alba, grande découverte de l'Euro-2012 et passé cet été de Valence au FC Barcelone, est notamment mis au repos après avoir également participé au tournoi olympique.
A sa place, Vicente Del Bosque a choisi d'emmener dans ses bagages un autre espoir du flanc gauche, le défenseur de Malaga Ignacio Monreal, déjà testé plusieurs fois par le sélectionneur espagnol, mais encore jamais retenu pour une grande compétition internationale.
La plaque tournante de la Roja et du Barça, le milieu de terrain Xavi, ne fait pas non plus partie du voyage, tout comme l'attaquant Alvaro Negredo, resté en Espagne.
Pour le reste, les principaux fers de lance de la Roja seront bien présents: Iniesta, sacré meilleur joueur de l'Euro-2012, Xabi Alonso , bourreau de la France en quarts de finale de l'Euro ou encore Fabregas, désormais utilisé avec prédilection par Del Bosque au poste de "neuf menteur" (dans une équipe qui joue sans véritable attaquant de pointe), seront bien de la partie.
Tant et si bien que le onze aligné mercredi face aux Porto-Ricains - à l'exception de Jordi Alba et Xavi - ne devrait pas être très éloigné de celui qui avait administré une véritable leçon de football à l'Italie en finale de l'Euro-2012 (4-0).
L'envie affichée par les ambassadeurs d'un des meilleurs football du monde à l'heure actuelle est également au beau fixe.
"Nous sommes des professionnels et dans les matches amicaux, nous devons donner le meilleur de nous-mêmes pour acquérir du rythme", expliquait ainsi le milieu barcelonais Fabregas en conférence de presse, mardi.
Alors qu'elle vient tout juste d'entrer dans l'histoire, la Roja semble donc résolue à ne pas s'arrêter en si bon chemin.