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© AFP/Vincenzo Pinto
L'attaquant argentin Gonzalo Higuain
, félicité par ses coéquipiers après son but contre l'Italie, le 14 août 2013 en amical à Rome
L'Argentine a battu l'Italie (2-1) dans le "match du pape François", mercredi à Rome, et montré de jolies choses malgré l'absence de son étoile, Lionel Messi , grâce à la classe d'Angel Di Maria.
Les absents n'ont pas toujours tort. L'Argentine a moins souffert du forfait de Leo Messi que l'Italie de celui de Mario Balotelli , également blessé, pour ce match qui ferait une crédible finale de Coupe du monde le 13 juillet prochain.
Si l'"Albiceleste" s'est rassurée sur son potentiel en cas d'absence de son génie, l'Italie a semblé aussi peu concernée que d'habitude par l'amical du mois d'août. Hommage au pape argentin Jorge Mario Bergoglio ou non, il s'agit de la septième défaite aoûtienne de l'Italie en douze ans!
L'Argentine a déroulé un jeu offensif assez sûr avec son 4-3-3. Le Madrilène Di Maria a été excellent en vice-Messi, exploitant les courses du trio d'attaque 100% italien, avec le néo-Napolitain Gonzalo Higuain , auteur du premier but (20), flanqué de Rodrigo Palacio (Inter Milan) à gauche et Erik Lamela (AS Rome) à droite.
Palacio a failli doubler la mise sur un service en or de Di Maria (45), et Ever Banega, entré à la place de Lamela à la pause, a tout de suite creusé l'écart (49) sur une excellente passe d'Higuain.
En revanche la défense semble le point faible de l'équipe d'Alejandro Sabella dans l'optique du Mondial-2014. Elle a souffert face à une Italie pourtant moyenne offensivement, contrairement à son habitude depuis l'ère Cesare Prandelli.
L'erreur de De Rossi
Sans Super Mario, le sélectionneur avait opté pour un milieu à cinq au service de Pablo Osvaldo. Mais les "seconds choix" de Prandelli ont plombé l'Italie en disputant un match médiocre. Emanuele Giaccherini n'a que trop rarement servi Osvaldo.
Osvaldo a failli dans son rôle de pointe, mais tout de même donné la passe décisive à Lorenzo Insigne, qui a réduit le score d'une délicieuse lucarne (76).
Seul le troisième membre du trio offensif de départ, Antonio Candreva, a réussi de bonnes choses. Après un départ timide, l'arpenteur du côté droit de la Lazio Rome a placé quelques incursions dangereuses, et donné de bons centre à Claudio Marchisio (32) puis Osvaldo (43).
Prandelli avait également choisi de placer le milieu de la Roma Daniele De Rossi en défense centrale, en l'absence d' Andrea Barzagli , blessé, une expérience déjà tentée, et de titulariser Marco Verratti dans l'entre-jeu, pour commencer à préparer la succession d' Andrea Pirlo , à la retraite internationale après le Mondial-2014.
Mais le premier but argentin est venu d'une erreur des deux hommes. Higuain a exploité une relance complètement ratée de De Rossi, placé dans une situation difficile par une remise du Parisien Verratti.
Les changements en seconde période ont donné un peu plus de jus à l'Italie, avec Lorenzo Insigne à gauche et Alessandro Diamanti à droite, auteur d'un bon coup franc (67), et réveillé un stade qui dormait.
Federico Marchetti, entré dans le but à la place de Gianluigi Buffon (54), a lui confirmé son statut de numéro deux, devant le Parisien Salvatore Sirigu, en sauvant un but une minute plus tard sur une double parade devant Palacio et Higuain, puis devant Maxi Rodriguez (90).
Mais l'Italie de Prandelli n'a jamais brillé en amical depuis trois ans, elle se réserve pour la compétition et les matches de septembre contre la Bulgarie et la République tchèque, qui peuvent déjà la qualifier pour le Brésil.